Je me sens inadapté(e), incompétent(e), inefficace… (10 pistes à suivre pour actualiser votre programmation interne)

Vous avez tendance à vous dire « Je me sens inadaptée, incompétente, inefficace » …
Vous doutez de vous, vous culpabilisez à chaque fois d’en faire trop ou pas assez.

Vos actions sont guidées par l’avis et les besoins des autres : que ce soit dans votre vie de parents, de femme/homme, dans votre activité professionnelle, ou dans tout ça à la fois !

Alors je vous invite à lire ce qui suit et à découvrir 10 pistes pour actualiser votre programmation interne ! 

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Nous pouvons tous nous sentir fragile, incompétente ou insatisfaite de nous-même à un moment donné de notre vie. Et parfois, simplement parce que c’est réellement le cas. 

Ces émotions et sentiments sont naturels et ne sont pas toxiques pour la personne qui sait s’en servir pour rebondir, pour adapter et affiner sa pratique, pour réparer et approfondir la relation, pour enrichir ses connaissances, etc… 

Celle qui accepte qu’elle fait de son mieux et apprend chaque jour, celle qui accepte son authenticité et sa vulnérabilité.

Mais pour la personne qui n’est pas programmée à rebondir, ce n’est pas la même histoire ! 

Elle va ressasser les situations jugées négatives en laissant ces sentiments prendre le pouvoir sur elle. Elle va rester coincée dans les mêmes schémas de pensées traumatiques et se sur-adapter pour faire taire ces sentiments inconfortables… jusqu’à « s’éteindre à petit feu » ou « faire vriller » son système nerveux. 

La personne qui entretient ces sentiments au quotidien, ressasse également un ensemble de croyances inexactes profondément enracinées et intériorisées sur elle-même depuis l’enfance. 

Elle revit chaque jour ses traumatismes d’enfance, sans s’en rendre compte, et sans les comprendre.
Elle s’est construite en prenant pour vérité ce que ses parents ou ses professeurs disaient d’elle. 

Elle a traversé certains évènements traumatiques, sans recevoir l’aide dont elle avait besoin, et a enregistré qu’elle était sans valeur, qu’elle dérangeait, qu’elle n’était pas légitime de ressentir certaines émotions, qu’elle n’était pas digne d’être aimée en étant elle-même, qu’elle n’était pas assez intelligente, que le monde était dangereux, que les autres n’étaient pas dignes de confiance, etc…

Quand nous nous sommes programmées comme cela, avec une estime de soi « toute pourrite » (comme disait ma fille), il est important de faire quelques mises à jour ! 

Si cela vous parle, je vous invite à découvrir, à travers cet article et les suivants, 10 pistes à suivre pour vous aider à actualiser votre programmation interne :

• Piste 1 – Reconnaissons et exprimons ce que nous vivons intérieurement
• Piste 2 – Ressentons que : « Nous sommes suffisantes ! »
• Piste 3 – Acceptons d’être «  imparfaites » (et soyons «  fières de l’être » !)
• Piste 4 – Finissons-en avec les comparaisons !
• Piste 5 – Identifions nos valeurs personnelles
• Piste 6 – Réalisons que nous continuons à grandir et à apprendre chaque jour !
• Piste 7 – Fixons-nous des objectifs réalistes
• Piste 8 – Savourons nos succès (même les plus petits !)
• Piste 9 – Apprivoisons notre voix intérieure
• Piste 10 – Osons demander de l’aide et acceptons de la recevoir

Piste N°1 – Reconnaissons et exprimons ce que nous vivons intérieurement,

Identifier et ressentir les sentiments qui nous empoisonnent, est la première étape pour s’en libérer. 

« L’obscurité ne chasse pas l’obscurité, seule la lumière peut le faire » Martin Luther King

Quand on se prend à ruminer et/ou entretenir des pensées négatives, arrêtons nous, respirons amplement, et mettons des mots sur ce que nous vivons. 

Nommer nos émotions, nos sentiments, les exprimer, les écrire, leur fait perdre de leur pouvoir, de leur intensité.
Ils ne sont plus là, coincés à l’intérieur de nous, à tourner en boucle et à chercher désespérément une porte de sortie… ils sont maintenant hors de nous. 

« Je me sens nulle quand… », « Tout à l’heure, je me suis sentie ridicule quand… », «J’ai perdu tous mes moyens quand j’ai entendu… », « Je sens la colère s’activer quand … » 

Puis nous pouvons faire des liens avec notre histoire, notre enfance, notre éducation, notre scolarité…
Nous avons déjà vécu et ressenti ces émotions et sensations.  Par exemple : 

« J’ai souvent entendu que j’étais trop sensible, que mes émotions posaient problème aux autres
=> du coup aujourd’hui je ne me permets pas de vivre mes émotions, et je ne sais pas quoi faire de celles de mes enfants à part me sentir démunie ou m’énerver. »,

« Les profs me disaient que j’étais un cancre
=> du coup aujourd’hui une partie de moi se sent inférieure aux autres, pas capable. Mais une autre partie de moi est très en colère que l’on ne me voit pas réellement. »,

« J’ai souvent entendu de façon moqueuse que je n’étais ni Chopin, ni Einstein, et que je ne savais rien faire toute seule
=> du coup j’ai l’impression d’être bonne à rien, et je n’ose rien demander aux autres de peur de les déranger, ou de subir des moqueries »….

Prenez le temps de laisser les souvenirs remonter en vous. 

Bien que ces expériences intérieures puissent être difficiles et déroutantes, cela ne sert à rien de les repousser ou de se mentir à soi-même, en prétendant qu’elles n’existent pas. 

Accepter et reconnaître sans jugement, comme vous le feriez avec votre enfant, ce que vous vivez intérieurement, va vous aider à identifier « les parties de vous » qui nécessitent plus d’attention et de compassion de votre part. 

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Piste N°2 – Ressentons que : « Nous sommes suffisantes ! »

« Ce qui est vraiment difficile et vraiment incroyable, c’est de renoncer à être parfait et de commencer à devenir soi-même. » Anna Quindlen

Mais quand on est programmé avec une estime de soi « pourrite », c’est vrai que cela n’est peut être pas très tentant de commencer à devenir soi-même ! 

Peut-être préféreriez-vous être quelqu’un d’autre ? Nous reviendrons là-dessus plus tard.

Quand nous agissons pour plaire à l’autre, pour être comme l’autre, ou comme la société le voudrait (compétitif et hyper productif), sans écouter ce que nous sommes, nous ne pouvons que nous sentir insatisfaite, frustrée et incompétente. 

Attendre sans cesse des validations venant de l’extérieur (félicitations de notre patron, compliments de notre conjoint, pouce bleu sur les réseaux, remerciements de nos parents ou de nos enfants…) entraîne d’énormes frustrations, d’incompréhensions, de déceptions…

Et pourtant, tout ce dont nous avons besoin est en nous (et pas dans l’autre) !
Quand on se détache de tout le bruit extérieur, en revenant à l’intérieur de nous, nous pouvons entendre notre propre musique intérieure qui ne demande qu’à être jouée !

Demandez-vous :

• « De quelle validation ai-je besoin ? »,
• « Qui est-ce que je cherche à impressionner, à rendre fier-e ? »,
• « Est-ce que ma vie est dirigée par l’approbation et l’avis des autres ? »,
• « Est-ce que je fais cela pour la reconnaissance des autres, ou pour diffuser ma propre musique ? »

Notre musique change chaque jour, en intensité, douceur, mélodie… c’est OK !!
Nous pouvons nous observer et nous écouter sans nous juger, et nous donner enfin le droit de danser au rythme de notre propre musique intérieure.

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J’espère que cet article vous permettra de mieux comprendre ce qu’il se passe en vous. Et bien sûr, je vous invite à me faire part de vos expériences personnelles ou de vos questions en me laissant un commentaire ci-dessous !

Découvrez les 3 pistes suivantes dans le second article de ce dossier :

• Piste 3 – Acceptons d’être «  imparfait-es » (et soyons «  fièr-es de l’être » !)
• Piste 4 – Finissons-en  avec les comparaisons !
• Piste 5 – Identifions nos valeurs personnelles

Prenez-soin de vous.
A très vite