Le rôle des parents dans l’éducation sexuelle des enfants
Ingrid nous a proposé d’écrire pour les-supers-parents.com quelques articles sur un sujet qui, personnellement, nous intéresse énormément : le rôle des parents dans l’éducation sexuelle des enfants !
Voici le premier article de cette série, à propos de l’impact que peut avoir, sur nos enfants, la manière dont nous nommons les organes génitaux.
Si ce vaste sujet vous intéresse, n’hésitez pas à nous le faire savoir en laissant un commentaire sous l’article. Ingrid se propose en effet d’aborder, dans de prochains articles d’autres thèmes comme :
- Les parents et la masturbation,
- La toilette intime,
- « Jouer au docteur »,
- La fameuse question « Comment on fait les bébés ? »…
Mais commençons par laisser Ingrid se présenter et vous expliquer sa légitimité pour aborder ce sujet très « tabou » en France :
Bonjour, Je suis Ingrid Lebeau, formatrice en Éducation sexuelle, consultante en sexualité et vie conjugale, diplômée universitaire de formation en éducation sexuelle de la faculté de médecine de Toulouse III et diplômée interuniversitaire Études de la sexualité humaine, sexologie de la faculté de médecine Montpellier-Nîmes Marseille, Sexoanalyse et membre du Centre International de Formation et Recherche en Sexualité.
Naturopathe de formation, j’ai suivi depuis 14 ans des formations en prévention santé, diététique et nutrition, hygiène de vie, massages bien-être, coaching et développement personnel, aromathérapie, accouchement sans douleur…. Tout simplement, ma recherche et mes questionnements sur le genre humain m’ont amené à étudier la sexualité, composante fondamentale de chacun.
Depuis 2 ans, je reçois en consultations individuelles ou de couple à Montpellier et Saint Afrique et j’interviens en tant que formatrice en éducation sexuelle auprès d’enfants de la maternelle au lycée. Mes programmes s’articulent autour de l’apprentissage du langage du plaisir et sur l’épanouissement de la dimension sexuelle qui concourt au développement harmonieux de l’individu en devenir (base textes de l’OMS sur la santé sexuelle).
J’anime aussi des ateliers de parents sur leur rôle dans l’éducation sexuelle des enfants. Notamment dans le cadre de l’Université de parents.
Vous trouverez de plus amples informations sur mon site http://www.sexologie-montpellier.fr/enfants.html
Le Rôle des parents dans l’éducation sexuelle des enfants
« Papa, Maman, c’est quoi la sexualité ? »
(Ou Comment répondre à nos enfants au plus proche de ce qu’ils souhaitent savoir sur le sexe, l’amour et le plaisir ?)
Comment répondre aux nombreuses questions que nous pose notre petit enfant très curieux dès son plus jeune âge ? Comment parler de sexualité avec son fils, sa fille adolescente en facilitant le dialogue tout en respectant l’intimité de chacun ? Quand faut-il en parler ? Que faut-il dire ? Comment dépasser nos tabous et les malaises soulevés ? Comment aborder la sexualité dans un dialogue simple basé sur le langage du plaisir ?
Aujourd’hui, entre ce qui se propose et se diffuse dans les médias, Internet et ce qui se pose à l’école, nous, ici, en tant que parents, peut-être avons-nous une responsabilité dans l’éducation sexuelle de nos jeunes ?
« La famille pourrait être un lieu où apprendre que le plaisir sexuel est bon » guide éducation sexuelle R. Tremblay
En effet, en réfléchissant ensemble, existe-t-il un lieu à l’écoute bienveillante où le jeune peut poser des questions concernant le sexe, l’amour et le plaisir ? C’est quoi être amoureux ? Dans le corps, dans la tête, qu’est-ce qu’il se passe ? Comment on fait pour dire à quelqu’un qu’on l’aime ? Est-ce qu’on peut embrasser sans la langue ? C’est quoi l’orgasme ? Comment on sait qu’on a envie de faire l’amour ? Comment on sait qu’on est dans la puberté ? C’est quoi la masturbation ?….
Les parents pourraient avoir un rôle d’éducateur que ni l’école, ni la télévision et encore moins Internet ne peuvent remplir. Peut-être le rôle des parents serait de les guider sans culpabilisation, ni intrusion…Mais comment faire ?
Certains scientifiques, médecins et psy estiment que les parents à l’adolescence ne sont pas les mieux placés, car c’est une période psychiquement de séparation avec les parents œdipiens. Les parents aujourd’hui souvent séparés ne sont peut-être pas les interlocuteurs adéquats vu qu’eux-mêmes se questionnent sur leur propre comportement sexuel et relationnel.
D’autres approches expliquent pourtant qu’il n’est jamais trop tôt pour parler de sexualité aux enfants !
Dès 2-3 ans, les enfants ont des questions sur leurs organes génitaux et sur la façon de faire les bébés. Comment satisfaire leur curiosité en leur donnant des réponses précises avec des mots qu’ils comprendront ? On est loin du temps où on expliquait aux enfants que les bébés venaient de choux ou de rose et qu’ils allaient devenir sourds s’ils se masturbaient.
A l’occasion du changement de couches, de la toilette, du bain, des moments où l’enfant est nu, le petit garçon ou la petite fille peut se caresser son sexe. En tant que parents, que faites-vous ? Quelle attitude adoptez-vous ? Vous l’en empêchez par un geste qui va décourager l’enfant dans son exploration ? Vous lui donner un jouet à la place pour le détourner ? Vous le grondez en lui disant que c’est « sale » ? Vous restez indifférent ? Vous le laisser faire en nommant son sexe et en lui mentionnant que ça fait du bien…
Dans quels types d’attitudes parentales êtes-vous : chaleureux et autorisant ou bien restrictif et hostile ? Il est important de détecter quels comportements on a à ce moment-là, analysés comment soi-même on a été élevé par nos parents, quel type de culture a conditionné mon enfance au sujet de la sexualité. Quel type de comportement je reproduis sans réfléchir, quelles conséquences cette éducation a eu sur le développement de ma propre sexualité ?
En tant que parent, il s’agit d’apprendre à employer les mots simples, les mots « des grands » pour nommer les organes génitaux, et poser la différence les sexes entre les filles et les garçons.
Au même titre que de nommer les narines, le lobe d’oreille de vos enfants, nommons le pénis, les testicules des garçons, le vagin ou les lèvres des filles. Ceci est important pour que l’enfant intègre dans son schéma corporel ses organes génitaux. Employer des petits noms tel que zizi, zezette, mimounette, robinet, chatounette, etc. est aisé dans les familles. Nommer simplement avec les « mots des grands » ou les mots exacts, les organes génitaux de l’enfant évince la zone de confusion, de gène, de dégout -pour certains adultes- dans la compréhension des parties du corps. Les jeunes enfants ont besoin qu’on leur explique la sexualité simplement, si les parents n’excluent pas les organes génitaux du reste de la personne, ils intégreront naturellement leur dimension sexuelle et génitale.
Un truc à éviter par exemple : certains parents ont parfois tendance sans trop s’en rendre compte à définir la fille par ce qu’elle n’a pas : « Tu es une fille parce que tu n’as pas de zizi ». D’abord, dites « pénis » au lieu de zizi et notez que cette assertion est fausse. Elle est négative et amène l’enfant à intérioriser un manque. Il est possible de positiver dans le choix des mots exacts, ce qui renforcera l’identité sexuelle en voie de formation. Rectifiez en lui disant « Tu es une fille et tu as une vulve, un vagin et un clitoris ». « Tu es un garçon et tu as un pénis et des testicules ».
Une astuce : Quand les enfants font pipi, profitez de ce moment idéal pour nommer les organes sexuels : vous pouvez expliquer que les garçons peuvent faire pipi debout parce que dans le pénis, il y a un canal qui laisse couler le pipi par le bout du gland. Chez la fille, ce petit canal est situé au niveau de la vulve ; le pipi sort entre le vagin et le clitoris.
C’est à cet âge-là et en fonction de l’aisance avec laquelle ses parents parlent de sexualité que l’enfant sent s’il y a gène ou si son père et sa mère sont des personnes ressources sur les questions qu’il se pose et qu’il se posera jusqu’à la fin de la puberté.
Maman, papa, comment on fait les bébés ? Par où je suis sorti ? Comment on sort du ventre ? Pourquoi j’ai un zizi et pas ma petite sœur ? etc.
Petit exercice aux parents : construire pour chaque question, une réponse simple, dans laquelle je suis à l’aise en 3 phrases maximum en y mettant les mots « Plaisir » et « amour ».
Se servir de livre comme support est intéressant. Ma sélection d’ouvrages pour la petite enfance a été faite selon la présence de la notion de plaisir et d’amour dès les premières pages.
« Filles et garçons » docteur Catherine Dolto- Ed. Gallimard Jeunesse
« Ma sexualité de 0 à 6 ans » – Jocelyne Robert, Jo-Anne Jacob – Les éditions de l’homme
« Parle-moi d’amour dès 3 ans » – N. Mouchet, V. Combes, C. Gastaut, Ed. Nouvel Angle
N’hésitez pas à me poser vos questions en laissant un commentaire et éventuellement m’indiquer les prochains sujets que vous aimeriez me voir aborder pour les prochains articles !
Je répondrais personnellement à vos commentaires.
22 Comments
Carole · 2 mai 2014 at 15 h 30 min
Bonjour,
Je crois comprendre la volonté de nommer les choses par leur vrai nom, et d’éviter le langage bébé pour les mots de zizi. Toutefois, ayant choisi avec ma fille de 4 ans le mot de zézette et de zizis, et ayant toujours pris bien soin de ne pas l’inférioriser en tant que fille, (au contraire, je lui ai dit qu’elle aurait la chance si elle le souhaitait de porter un jour des bébés et que ses seins grossiraient, alors que ceux des garçons resteraient petits), je pense que le langage bébé a un avantage, car soyons réellement honnête, allons nous vraiment expliquer à un enfant de 4 ans comment nous faisons l’amour? Je ne pense pas, car autrement que répondrions nous s’ils déclarent désirer eux aussi faire l’amour? Les soutenir dans leur désirs naissants d’enfants, en ne les culpabilisant pas s’ils se masturbent, c’est évidemment fondamental, leur dire le vrai nom de leur sexe, c’est important aussi s’ils le demandent, et j’ai aussi déjà parlé de vagin à ma fille, mais dans le langage courant, quand ils ne savent pas encore ce qu’est un tibia, une omoplate, ou bien même le coeur, le foie, les poumons, quel est le problème à enrober leur zone génitale d’une nuance enfantine et joyeuse et d’appeler leur sexe une zézette? Il me semble au contraire que ça maintient ces zones dans une sphère d’immaturité, et il est vrai que ces zones sont encore immatures. Nous ne pouvons pas dans un même temps faire croire au père Noël, lutter contre l’hypersexualisation des pré-ado, et entrer directement dans un langage d’adulte, et donc dans une connaissance d’adulte pour la sexualité, dès l’âge de 3 ans.
BOULMIER · 2 mai 2014 at 15 h 49 min
C’est un sujet qui m’intéresse beaucoup. Merci pour ce bel article. Je vais acheter les livres comme support. Mes fils allant avoir 3 ans. cela tombe vraiment bien.
Carole · 2 mai 2014 at 15 h 54 min
Après réflexion, je n’ai pas encore de fils, mais il me semble que pour les garçons cela me semblerait plus simple de dire pénis, parce que c’est un mot qui est employé couramment, quoiqu’on dise plus souvent verge, ou tout simplement sexe, mais enfin, pour les femmes, il me semble que l’on n’emploie que très rarement le terme de vulve, et qu’on dise plus généralement « sexe », ou bien on détaille, avec vagin, clitoris etc. Certes, le monde adulte est encore bien imprégné des trop- peu- anciennes discriminations à l’égard des femmes, aussi bien sur leur sexualité que sur le reste, et la sexualité, saine, et simple, a encore peu de place dans nos sociétés, même si la pornographie est omniprésente, donc il faut, il est vrai, changer le monde en commençant par nos enfants, mais enfin, apprendre dire à ma fille d’utiliser le mot vulve, alors qu’on ne l’entend jamais, et qu’elle sera peut-être la seule à l’utiliser, cela m’interroge. C’est aussi pour cela que le mot zézette m’est apparu comme une évidence, et aussi pour opposer avec force un mot à celui de zizi, car s’il y a vraiment une chose que j’ai voulu vraiment éviter c’est qu’elle se sente inférieure par le fait qu’elle n’avait pas de zizi (et d’ailleurs la théorie de Freud me semble une misogynie épouvantble). Donc à chaque fois qu’elle m’a parlé de zizi, j’ai parlé de zézette, cela a été efficace, je pense; elle a vite pris en compte cette partie de son corps, et sa spécificité féminine. En grandissant, évidemment, je préciserai au fur et à mesure.
Camille et Olivier · 27 mai 2014 at 9 h 17 min
Hello Carole,
Nous sommes bien d’accord avec vous que le mot vulve semble « dépassé ». Nous qui avions aussi toujours parlé de zizi et de zezette, avons expliqué à nos trois enfants (séparément) que désormais nous utiliserions les mots justes pour nommer leurs parties génitales : vagin pour Lou et Lili (4,5 et 3 ans) et pénis pour Léo (9 ans). Il a suffi de cette seule explication pour qu’ils se soient approprié ces termes.
C’est plus nous, qui n’avions jamais utilisé ces termes librement auparavant, qui sommes étions le plus « embarrassé » au début, mais c’est très vite passé.
Carole · 27 mai 2014 at 9 h 58 min
Bonjour, et merci pour votre réponse.
Nommer le vagin et le pénis, pourquoi pas, mais que faire pour le clitoris? Le vagin n’est pas l’équivalent du pénis! Et l’urêtre et le méat urétral? La petite fille se rend bien compte qu’il n’y a pas que le vagin. L’équivalent du pénis, c’est au moins trois organes: le vagin, l’urêtre, et le clitoris. Si on parle de vagin, oublier de nommer ces autres organes me semble pour le coup très problématique, car la fonctionnalité de l’urêtre est fondamentale, et celle du clitoris également. Or, nommer le clitoris invite à évoquer sa fonctionnalité, et c’est un organe du pur plaisir. Complexe d’aborder la sexualité et le plaisir sexuel à 4 ans, même si les enfants eux mêmes découvrent leurs zones érogènes… L’avantage du mot zézette, c’est que cela engloble l’ensemble de la sphère génitale féminine et que cela postpose un ensemble de détails, sans toutefois réduire ou nier aucune fonctionnalité. Et ainsi, avec la zézette, comme les garçons avec le zizi, les petites filles ont un nom pour nommer ce qui fait pipi, et qui est agréable à toucher.
loula · 23 juin 2014 at 15 h 22 min
bonjour, escusez moi mais en tant que sœur d’un petit frère de 8ans je suis bien obligée d’admettre que zizi est toujours mieux que pénis, car depuis qu’il connais ce mots il ne réagit plus pareil quand on parlent de ses parties génitales.
Alors que mon cousin du même âge qui est resté avec le mot zizi est toujours « naïf » et lui parler de son éducation sexuelle sérieusement est plus simple.
merci pour cet article.
-loula
lipou · 2 mai 2014 at 16 h 32 min
Bonjour et merci de cet article!
C’est un thème qui m’intéresse fortement et d’autant plus qu’il y a quelques mois, ma fille de 3ans s’est masturbée devant moi au moment du bain et je dois dire que je me suis sentie gênée . . .je ne m’attendais pas à ça si tôt! Je lui ai simplement expliqué qu’elle pouvait explorer et découvrir son sexe dans des moments d’intimité . . .
Par contre j’aurais une question qui me tient également très à coeur . . . Ayant été victime de violences sexuelles, j’ai des appréhensions bien particulières que je ne souhaite pas lui transmettre. Et même si j’ai travaillé sur ce passé douloureux qui aujourd’hui ne l’est plus, je ne sais pas comment lui expliquer les appréhensions que je peux avoir sans lui transmettre mes peurs . . . je lui apprend beaucoup le respect de soi et de l’intimité mais je me questionne quand même.
Mamy · 4 mai 2014 at 14 h 07 min
Bonjour,
A nos jours, parler de la sexualité avec les enfants est très indispensable pour apprendre à nos enfants ce qu’ils devront savoir et pour éviter les surprises qui sont évitables. J’invite les parents à appliquer cet article qui comporte de bon conseil.
Merci infiniment !
Mamy
fjell · 8 mai 2014 at 21 h 24 min
Je vais suivre avec assiduité ces articles, car je ne suis pas très à l’aise pour expliquer la sexualité à mes enfants. Comme Carole, je me demande jusqu’où je dois aller pour répondre à leurs questions.
Anthony · 22 mai 2014 at 10 h 59 min
Bonjour,
Excellent article ! L’éducation à la sexualité fait aussi partie de mon travail de Conseiller Conjugal et Familial et j’apprécie donc d’autant plus votre professionnalisme, Ingrid.
L’image de Titeuf est très bien choisie car, en effet, les illustrations du Guide du Zizi sexuel sont de formidables « déclencheurs de parole » chez les petits (jusqu’en 5e, on va dire).
Le point que je voudrais souligner dans ce premier article, c’est l’idée que nous, parents, projetons inconsciemment notre approche de la sexualité (issue de notre histoire personnelle) sur nos enfants, par le biais de l’identification. C’est valable dans tout domaine de l’éducation, mais sur un terrain aussi intime que la sexualité, il s’agit d’y être particulièrement attentif!
AnneF · 11 juin 2014 at 13 h 54 min
Bonjour,
Cet article est très intéressant et fait réfléchir…
J’ai hâte de lire les autres articles sur ces thèmes!
Anne · 31 janvier 2016 at 17 h 39 min
Bonjour,
le thème de la masturbation m’intéresse tout particulièrement. J’ai une fille de 5 ans et demi qui a découvert très tôt (vers 8 mois) que lorsqu’elle faisait des mouvements répétitifs des jambes, cela lui faisait du bien. Nous avons été très surpris de la voir découvrir cela si tôt mais rien d' »anormal » pour nous. Sauf que cela a pris beaucoup d’ampleur ces derniers mois, jusqu’à nous faire convoquer par les maîtresses qui constatent qu’elle se déconnecte totalement des activités lorsqu’elle commence a se masturber en classe….nous abordons le sujet très régulièrement en lu disant que c’est tout à fait normal mais que cela fait partie de son intimité et, qu’en aucun cas, elle ne peut imposer cela à ses camarades de classe ou son frère, à la maison. Elle a bien compris mais nous explique qu’à certains moments, c’est plus fort qu’elle…
J’ai donc vraiment hâte de voir traité ce sujet bien trop tabou à mon goût!
A très bientôt, je l’espère!
sandrine · 16 septembre 2016 at 21 h 15 min
Bonjour et merci pour ces precieux conseils. Ma fille de 3 ans et demi veut connaitre ses parties genitales et mettre des choses dans le vagin anus et nombril. C legitime de connaitre son corps. Mais sur le coup elle se deshabille et une fille toute nue qui ne respecte pas les regles de la societe chez les grands parents… ca gene. J’ai peur en lui disant de le faire mais dans sa chambre elle le fasse cachee et mette je ne sais quoi dedans de difficilement recuperable et se cache. Jusqu’ici on en parle ouvertement, elle connait les noms de son sexe et celui de son frere, d’ou sortent les bebes etc… mais ne veut pas mettre sa culotte car elle veut mettre des choses dans les trous comme elle me dit. Elle veut egalement beaucoup toucher le penis de son frere de 11 mois. Dois-je mettre des limites aux attouchements entre frere et soeur? Comment reagir en cas de masturbation en prive et en public m’interesse aussi. Merci de vos conseils.
Angélique Mathieu · 8 février 2017 at 17 h 08 min
C’est un réflexe pour beaucoup de parents d’employer des mots comme « zizi », « zézette » etc pourtant. 🙂
Ces mots correspondent à leur âge on pourrait dire.
Moi quand j’étais petite, ma mère me disait que j’avais une petite « rose », et quand j’y avait mal, je disais que j’avais mal à la « rose » 🙂
Par la suite mon copain a appelé cette région le « trésor », trop mignon. 🙂
Angélique Mathieu · 8 février 2017 at 17 h 17 min
Sandrine, ton témoignage m’interpelle car je trouve que ta petite fille a un comportement très poussé en ce qui concerne cette envie de vouloir mettre des objets dans son vagin ou anus, et de toucher le sexe de son petit frère.
Et cette phrase qu’elle dit: « Mettre des choses dans les trous », c’est étonnant pour une enfant de cet âge.
Mais après avoir lu d’autres commentaires je me rend compte que visiblement les enfants très tôt sont attirés par l’idée de se masturber.
Alors là j’en suis scotchée!
Pénélope · 7 mars 2020 at 16 h 25 min
Bonjour,
Je suis actuellement en 4ème année d’études de sage-femme, et mon thème de mémoire porte sur l’implication des parents dans l’éducation sexuelle de leurs enfants. Avez-vous des articles, auteurs, etc.. à me conseiller pour mes recherches?
Merci beaucoup,
Pénélope
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