Pourquoi (selon nous) l’école traditionnelle ne répond pas aux réels besoins de l’enfant !
Comme nous vous l’avions déjà annoncé il y a quelques mois, nous avons fait le choix de déscolariser nos 2 filles. Nous avons sauté le pas fin avril 2016.
Nous vous avions annoncé un article plus détaillé sur les raisons de notre choix… mais pris par le rythme de folie de notre nouvelle expérience, nous ne l’avions pas terminé ! Mais comme nous avons maintenant envie de vous faire part de notre bilan personnel après ces 4 mois de pratique de l’Instruction En Famille (IEF), nous reprenons tout depuis le début, et le voici !
Le but de cet article n’est pas de critiquer les professeurs ou les directrices/directeurs d’école, de vous faire part de toutes les mésaventures scolaires que nos enfants ont pu vivre, mais juste de partager avec vous nos prises de conscience, les valeurs qui animent notre choix et notre envie de tenter une nouvelle expérience… et pourquoi le “moule” de l’éducation traditionnelle ne nous convient plus, ni à nous ni à nos enfants.
Cet article fait d’ailleurs partie d’une série d’articles sur le thème de l’école, des apprentissages scolaires et des « Pédagogies alternatives » dans lesquelles vous découvrirez :
- Pourquoi nous avons décidé de retirer nos filles du système scolaire traditionnel,
- Pourquoi, selon nous, l’école traditionnelle ne répond pas aux réels besoins de l’enfant (articles que vous êtes en train de lire),
- Comment se passe l’Instruction en Famille… concrètement,
- Ce que nous retenons de 4 mois d’instruction en famille avec nos deux filles de 4,5 et 6,5 ans (article à venir)
- Pourquoi nous avons décidé de remettre nos fille à l’école… mais pas dans n’importe quelle école ! (article à venir)
- Comment nous nous y prenons, avec plusieurs autres parents ayant la même philosophie que nous, pour créer une école (très) alternative pour nos enfants ! (article à venir)
- Ce que nous mettons en place au sein de cette école en terme d’apprentissages et de pédagogies “alternatives” (articles à venir)
L’école traditionnelle… une structure obsolète !
Dans la vidéo ci-dessous, que nous avons déjà partagée plusieurs fois et que nous vous invitons grandement à visionner, le discours imagé de Sir Ken Robinson résume parfaitement l’origine du problème actuel de l’école traditionnelle :
[video_player type= »youtube » width= »460″ height= »259″ align= »center » margin_top= »0″ margin_bottom= »20″]aHR0cHM6Ly93d3cueW91dHViZS5jb20vd2F0Y2g/dj1maHd0XzdMMkQtdw==[/video_player]« Le système d’éducation actuel a été conçu et structuré pour un autre âge. Il a été conçu dans la culture intellectuelle de l’ère des Lumières. Et dans les circonstances économiques de la révolution industrielle. »
Notre interrogation profonde repose sur ce premier constat : comment l’école peut-elle convenir à nos enfants, alors qu’elle repose sur des principes datant d’une autre époque ?
La vie est mouvement permanent, tout évolue, rien ne dure… Alors, pourquoi continuer à imposer à nos enfants un système dont les fondations reposent sur des besoins sociétaux remontant au 18e ou 19e siècle?
Voici d’ailleurs une autre vidéo, de Prince EA, qui résume la aussi parfaitement ce que nous reprochons au système éducatif actuel :
[video_player type= »youtube » style= »1″ dimensions= »560×315″ width= »560″ height= »315″ align= »center » margin_top= »0″ margin_bottom= »20″ ipad_color= »black »]aHR0cHM6Ly93d3cueW91dHViZS5jb20vd2F0Y2g/dj1MZDZuc2ZmZy1SRQ==[/video_player]
Mais l’école, ce n’est pas obligatoire en fait ?
Voici quelques articles de loi, mis en avant par différentes associations, sites internet, auteurs… que nous souhaitons vous partager :
« Les parents ont par priorité le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants » (Article 26 de la Déclaration universelle des droits de l’homme).
« L’instruction est obligatoire pour les enfants des deux sexes, français et étrangers, entre 6 et 16 ans » (Article L-131-1 du Code de l’éducation).
« Le droit de l’enfant à l’instruction a pour objet de lui garantir, d’une part, l’acquisition des instruments fondamentaux du savoir, des connaissances de base, des éléments de la culture générale et, selon les choix, de la formation professionnelle et technique et, d’autre part, l’éducation lui permettant de développer sa personnalité, son sens moral et son esprit critique d’élever son niveau de formation initiale et continue, de s’insérer dans la vie sociale et professionnelle, de partager les valeurs de la République et d’exercer sa citoyenneté » (Article L-131-1-1 du Code de l’éducation).
« L’instruction obligatoire peut être donnée soit dans les établissements ou écoles publiques ou privées, soit dans les familles par les parents, ou l’un d’entre eux, ou toute personne de leur choix » (Article L-131-2 du Code de l’éducation).
Donc non, l’école traditionnelle n’est pas obligatoire… c’est l’instruction qui l’est ! Choisir l’éducation de ses enfants est un droit qui est largement défini par les lois internationales. Nous avons le droit, en tant que parents, de choisir d’assurer l’instruction de nos enfants. Et le droit des enfants devrait être de pouvoir recevoir une éducation individualisée qui est la mieux à même de satisfaire leurs besoins et leurs objectifs.
Pourquoi rester sur ce modèle de standardisation ?
Voici la définition actuelle du mot « École » : “Institution chargée de donner un enseignement collectif général aux enfants d’âge scolaire et préscolaire”.
L’argument qui revient le plus souvent est qu’il faut “goûter à tout pour savoir ce qui nous plait réellement”. Nous sommes assez d’accord sur ce point. Mais quand on a goûté, qu’on n’aime pas, qu’on s’y sent mal, pourquoi y revenir sans cesse. Pourquoi rester enfermé, bloqué, cristallisé dans des situations inconfortables. Prenons un exemple très simple : J’aime les légumes, mais je n’aime pas le chou-fleur… c’est OK, je choisis de manger d’autres légumes… mais pas de Chou-fleur !
L’humain, par nature, a soif d’apprendre, nous sommes des êtres d’apprentissage. Mais si l’enfant n’aime pas apprendre l’histoire. Laissons-le découvrir les mathématiques, les sciences, la nature… plutôt que de le dégoûter de tout apprentissage.
Pourquoi une éducation “Nationale” ?
Comme si tous les membres de la nation avaient envie/besoin, de la même instruction, des mêmes connaissances, des mêmes compétences… Notre force ne vient-elle pas de la diversité, de l’inter-être, du soutien… ?! Pourquoi chercher à être tous pareils, alors que la richesse de notre monde vient de nos différences, de ce que nous pouvons nous apporter les uns aux autres… ?
“ Nous avons un système d’éducation modelé sur les intérêts de l’industrialisme et à l’image de l’industrialisme et de la standardisation, les écoles sont encore organisées comme des chaînes d’usine : des cloches qui sonnent, des installations séparées, spécialisées en sujets séparés (…) Nous éduquons encore nos enfants par lots : l’âge est-il l’aspect le plus important que les enfants peuvent avoir en commun ? Je connais des jeunes enfants bien plus compétents que d’autres enfants dans différentes disciplines, ou à différents moments de la journée, ou meilleurs en petits groupes qu’en grands groupes, ou parfois seuls ”
L’école traditionnelle ne propose qu’un système d’études standardisées, où tous les enfants sont jugés et testés sur un socle commun de compétences… Alors oui, de plus en plus au sein des écoles, nous entendons parler d’intelligences multiples… On commence à reconnaître que tous les êtres humains ne sont pas dotés des mêmes talents, de mêmes compétences, des mêmes centres d’intérêt… Pourtant on continue à noter et juger sur les standards ! Quel dommage, tant de potentiels et de talents sont mis de côté, ignorés, rejetés !
L’image ci-dessus est explicite ! « Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson sur ses capacités à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide » (Une citation qui est, peut-être, d’Albert Einstein)
Découvrir une autre approche de la Socialisation
Voici un autre argument qui revient souvent quand on parle d’IEF « Mais s’ils ne sont plus à l’école, ils ne seront plus sociables ?», c’était d’ailleurs également une de nos craintes il y a encore quelque temps.
Pourtant, si nous regardons nos expériences scolaires sur le plan de la socialisation, voilà ce que nous observons :
- L’enfant obéit à l’adulte (même quand celui-ci a un besoin exacerbé de contrôle sur l’autre) : il y a un vrai rapport de domination, de pouvoir, de contrôle,
- L’enfant est jugé par l’adulte (selon son filtre, son histoire, ses croyances, son conditionnement… donc un jugement souvent très subjectif),
- L’enfant ne peut adresser librement la parole à l’adulte.
- L’enfant est cantonné à échanger, à vivre avec un groupe d’enfants du même âge, toute l’année,
- L’enfant est en compétition quasi permanente avec les autres enfants.
Pas étonnant que plus tard, adultes, nous retrouvions toutes ces caractéristiques dans nos vies quotidiennes ! C’est ce que nous avons appris toute notre enfance : se soumettre aux lois de l’école et des professeurs. Alors c’est ce que nous reproduisons adultes, nous nous soumettons aux diktats de la société, des industries, des patrons etc…
En ce qui concerne les enfants instruits en famille, de nombreuses études ont conclu qu’ils deviennent, en règle générale, des adultes socialement bien intégrés et montrant une grande maturité : ils interagissent beaucoup plus facilement avec des personnes appartenant à différents groupes d’âge et différentes catégories socio-professionnelles !
Mais finalement de quoi nos enfants ont-ils besoin?
Un enfant, pour se construire, a besoin de sentir sa liberté, son autonomie, son potentiel. De le découvrir, de l’expérimenter, de le vivre au quotidien ! Il a besoin de laisser parler sa créativité, de développer ses talents ! Il a besoin d’être lui, de pouvoir grandir à son rythme, de faire des choix pour lui-même, sans pression, sans compétition ni jugement extérieur !
Avec un peu de recul, cela parait être une évidence ! Et c’est le discours d’une jeune fille, évoluant au sein d’une école Sudbury, qui nous a profondément marqué : Cette école, basée sur ce qu’on appel les “apprentissages autonomes” (C’est à dire où les enfants sont responsables de leurs apprentissages), laisse les enfants complètement libres de la façon dont ils gèrent leurs temps d’apprentissages. Elle raconte la joie d’avoir vécu ces quelques années faites de jeu et comment cette liberté ainsi que la confiance que leur portaient les adultes, leur a permis de prendre le temps nécessaire à chacun pour se découvrir, se connaître et trouver leur place, leur intérêt dans ce monde.
“On ne changera rien tant qu’il n’y aura pas de connaissances. Il faut d’abord que les adultes transforment leurs réflexes avec les enfants. On est une génération pivot pour comprendre et défaire. Il s’agit d’un devoir citoyen” – Céline Alvarez
Le constat est édifiant : Chaque année 40% des enfants sortent du CM2, avec des lacunes tellement importantes qu’elles ne le permettront pas de suivre une scolarité normale au collège… Et est-ce que les 60% restants sont vraiment épanouis ?
Alors de quel soutien nos enfants ont-ils réellement besoin ? Quel est notre rôle d’accompagnant ?
Finalement c’est assez simple, il y a des lois à respecter : les lois de la nature… Comme le dit Céline Alvarez, on retire ce qui enclave et on soutient ce qui fonctionne (voir vidéo ci-dessous).
[video_player type= »youtube » width= »460″ height= »259″ align= »center » margin_top= »0″ margin_bottom= »20″]aHR0cHM6Ly93d3cueW91dHViZS5jb20vd2F0Y2g/dj1ud1Znc2FOUS1Idw==[/video_player]- Jusqu’à 5 ans, l’être humain possédant une intelligence plastique, tout ce que l’enfant va percevoir dans son environnement va s’imprimer de façon exacte dans son cerveau. L’enfant a donc besoin d’un environnement riche et de qualité.
- Les enfants apprennent en étant actifs, en vivant leurs propres expériences corporelles, mentales, artistiques… et surtout en disposant de la liberté de choisir leurs activités ou apprentissages.
- L’apprentissage se fait en interaction avec l’autre : l’enfant a besoin, pour apprendre, d’être en interaction avec d’autres enfants de tout âge (car l’enfant apprend surtout par modélisation), avec des adultes aux passions et compétences différentes, avec des personnes plus âgées…
- Les enfants apprennent de manière autonome ! Ah oui, ça c’est frustrant pour les parents dont la partie contrôlante est importante (comme nous ;-)). L’adulte ou plus précisément l’accompagnant, a donc pour mission de soutenir (et non de contrôler) l’enfant dans ses apprentissages. Il ne doit pas chercher à intervenir dans l’activité de l’enfant, où à contrôler sa méthode d’apprentissage.
- Un environnement respectueux et épanouissant est indispensable pour libérer le potentiel des enfants. L’être humain est un être d’amour et a besoin d’un accompagnement individuel de confiance et rassurant.
- Éviter les sources de stress ou les situations d’isolement (violence physique, harcèlement moral, compétition, jugement subjectif, récompense. ), qui bloquent les apprentissages, l’empathie et impactent le système immunitaire négativement.
Voilà, c’est pour toutes ces raisons que, en attendant la création d’écoles nouvelles répondant aux vrais besoins des enfants et de notre société actuelle, nous avons choisi de tenter l’expérience de l’IEF…
“Si tu n’es pas satisfait de tes résultats, regarde tes actions. Si tu n’es pas satisfait de tes actions, analyse tes décisions. Si tu n’es pas satisfait de tes décisions, pense à ton attitude. Si tu n’es pas satisfait de ton attitude, observe ta philosophie.” – Jeffrey Gitomer
Et pour terminer cet article, voici une lecture qui vient de nous être proposée alors que nous le finalisions : la pensée d’un homme qui nous inspire, Pierre Rabhi.
« Il est urgent d’éradiquer ce principe de compétition qui place l’enfant, dès sa scolarité, dans une rivalité terrible avec les autres et lui laisse croire que s’il n’est pas le meilleur, il va rater sa vie. Beaucoup répondent à cette insécurité par une accumulation stupide de richesses, ou par le déploiement d’une violence qui vise à dominer l’autre, que l’on croit devoir surpasser.
Aujourd’hui, on est tout fier lorsqu’un enfant de 5 ans sait manipuler la souris de l’ordinateur et compter parfaitement. Très bien. Mais trop d’enfants accèdent à l’abstraction aux dépens de leur intériorité, et se retrouvent décalés par rapport à la découverte de leur vraie vocation.
Dans notre jeune âge, nous appréhendons la réalité avec nos sens, pas avec des concepts abstraits. Prendre connaissance de soi, c’est d’abord prendre connaissance de son corps, de sa façon d’écouter, de se nourrir, de regarder, c’est ainsi que l’on accède à ses émotions et à ses désirs. Quel dommage que l’intellect prime à ce point sur le travail manuel. Nos mains sont des outils magnifiques, capables de construire une maison, de jouer une sonate, de donner de la tendresse.
Offrons à nos enfants ce printemps où l’on goûte le monde, où l’on consulte son âme pour pouvoir définir, petit à petit, ce à quoi l’on veut consacrer sa vie. Offrons-leur l’épreuve de la nature, du travail de la terre, des saisons. L’intelligence humaine n’a pas de meilleure école que celle de l’intelligence universelle qui la précède et se manifeste dans la moindre petite plante, dans la diversité, la complexité, la continuité du vivant. »
Pierre Rabhi
21 Comments
Valérie Michiels · 20 septembre 2016 at 14 h 28 min
Des enfants en difficulté scolaire et en souffrance, et du coup , des parents démunis, j’en connais trop! Et très peu d’enseignants remettent le système scolaire en question. Pour la plupart des enseignants, lorsqu’il y a un problème, c’est forcément à cause de l’enfant ou d’une mauvaise éducation parentale. Même dans certaines écoles alternatives.
Et à côté de cela, naissent un tas de petites écoles privées, chères et pas accessibles à tout le monde mais où l’enfant est au coeur du projet éducatif. Où le respect du rythme de l’enfant, son autonomie et sa liberté sont la norme.
Nous faisons partie de ces parents qui ont un rôle à jouer pour créer l’école de demain. Bravo de faire votre part et d’inspirer d’autres parents!
Camille et Olivier · 7 octobre 2016 at 8 h 40 min
Merci Valérie… nous ne sommes pas prêt d’arrêter 😉
Stéphane · 21 septembre 2016 at 18 h 07 min
Bonjour,
Beaucoup d’articles sur les bienfaits de l’instruction alternative, et les choix des parents d’aujourd’hui.
Mais depuis le temps que ces alternatives existent, où s’expriment ceux de plus de 30 ans qui ont reçu cette instruction, comment sont-ils intégrés à la société aujourd’hui (bien-être, influence, actions collectives, …) ?
Camille et Olivier · 7 octobre 2016 at 8 h 51 min
Hello Stéphane,
De ce que nous avons pu lire et voir (de nombreux documentaires sont dispos sur YouTube, nous somme en train de préparer une liste que nous vous diffuserons), les enfants ayant reçu ce type d’éducation se fondent tout simplement à la société : il ne sont ni mieux ni moins bien que les autres…
L’avantage qu’ils ont (selon nous) c’est celui de se connaitre eux-mêmes et de pouvoir vivre la vie qui les épanouit vraiment. On les a laissés se découvrir et découvrir librement ce qui les enthousiasme vraiment, en marge des diktats et conditionnements de la société.
À bientôt
Alexandra · 3 octobre 2016 at 10 h 50 min
Article très intéressant. Avez-vous vu la ferme des enfants, l’école alternative de Sophie Rabhi ? J’ai réalisé cette interview avec elle.
http://parents-heureux-enfants-heureux.com/sophie-rabhi-montessori-bienveillance-apprentissages-informels-des-enfants-libres-et-panouis/
Ca peut peut-être vous inspirer…
Bonne journée
Camille et Olivier · 7 octobre 2016 at 8 h 45 min
Super interview en effet Alexandra !! Si tu es OK nous diffuserons certainement ta vidéo lors d’un prochain article !
A très bientôt
Alexandra · 8 octobre 2016 at 9 h 33 min
Avec plaisir, n’hésite pas.
En complément, on peut écouter Vincent Cespedes que j’ai également interrogé sur le sujet de l’école : http://parents-heureux-enfants-heureux.com/prendre-en-otage-les-copies-du-bac-pour-rformer-lcole/
A très bientôt
Caroline Andrau · 7 octobre 2016 at 9 h 47 min
Bonjour Olivier et Camille. C’est super d’arriver à contourner ce système éducatif, qui n’est plus forcement adapté à nos enfants. Bravo!
Personnellement, je me sens incapable d’instruire seule ma fille à la maison, et je pense que le lien social avec les autres enfants, et autres adultes est essentiel. Donc votre idée de rassemblement est géniale et inspirante… Hâte de suivre votre aventure 🙂
Camille et Olivier · 10 octobre 2016 at 9 h 31 min
Hello Caro,
Nous allons en effet revenir en détail dans un prochain article sur notre expérience de l’Instruction en Famille… nous avons fait le même constat que toi 😉
Bises à vous 3 !
Nathalie · 7 octobre 2016 at 9 h 59 min
Bonjour et merci pour cet article.
Je suis enseignante en lycée public et je suis de moins en moins d’accord avec la façon d’enseigner française. Cela dit nous n’avons pas trop le choix… aussi je pense de plus en plus à changer ma façon d’enseigner. Mais elle ne serait pas acceptée par mes inspecteurs et ma Proviseure. Ce sera donc à moi de changer de lieu d’enseignement.
De plus j’ai un petit garçon de 31 mois qui entre à la maternelle en septembre 2017. Mais je me vois de moins en moins le mettre en école traditionnelle. Je pense déjà à une école Montessori ou autre… à voir et j’attends donc vos prochains articles !
Camille et Olivier · 10 octobre 2016 at 9 h 34 min
Hello Nathalie,
Voici si besoin une ressource qui pourrait vous être utile pour montrer à vos collègues/supérieurs qu’on peut faire les choses différemment… même au sein de Education Nationale : le blog de Bernard Collot – http://education3.canalblog.com/.
A très bientôt
Armelle · 7 octobre 2016 at 10 h 11 min
Bonjour, merci pour cet article. Pouvez vous nous en dire plus sur cette école ? Où se trouve t elle ? Quel est son nom ? Merci beaucoup !
Camille et Olivier · 10 octobre 2016 at 9 h 34 min
TRÈS BIENTÔT Armelle 😉
Sandie · 7 octobre 2016 at 10 h 14 min
Bravo à vous !
Je trouve super de vous voir suivre votre élan dans la parentalite consciente et bienveillante. Vous faites partis de mes sources d inspiration dans ma vie de maman. De mon côté je grandis aussi avec mes deux loulous de 4 ans et 8 mois. Mon aîné est dans une école Montessori, pour le 3/6 ans ca fonctionne, mais je me pose des questions pour l après. J ai hâte d en connaitre plus sur votre projet d ecole.
Sandie
Fabienne · 7 octobre 2016 at 17 h 31 min
Bonjour à vous deux,
Cela fait un moment que je suis votre blog car j’ai un petit garçon de 13 mois et je suis déjà en train de me poser des questions sur son éducation, son avenir, et forcément je remets tout en question.
Je souhaiterais le mettre dans une école Montessori plus tard mais c’est extrêmement cher! Pourtant je n’ai réelement pas envie de le mettre dans une école traditionnelle. Mon compagnon a fait Montessori et je suis admirative car il est extrêmement sociable, il a une façon d’aller vers les gens que je vois rarement chez les autres, il calcul vite et pourtant ce n’est pas un matheux, il est doué en langue, bref je lui trouve de belles qualités qui je suis certaine ont prit formes grace à son école Montessori.
Moi, ayant été en école traditionelle, j’ai peu confiance en moi et je me trouve souvent nul..l’école m’a démoralisée et comme je n’avais pas de bons résultats je me suis toujours considérée comme un peu stupide. Pourtant quand je vois mon parcours de vie et ma façon d’être et de penser, je ne me trouve pas moins intelligente que la moyenne. Ironie du sort, je prépare le concours du CRPE…un peu tordu me direz-vous de me préparer à être un professeur pion de l’Education Nationale, mais je pense qu’il faut expérimenter pour s’en faire une idée. Tout comme Céline Alvarez, qui a été institurice en école tradi, c’est en expérimentant qu’elle a pu se rendre compte des failles, qu’elle a magnifiquement bien détournées d’ailleurs…c’est abhérant de voir que l’Ecole a stopper net sa façon d’enseigner qui fonctionnait si bien…
J’espère réussir le concours, expérimenter l’Ecole Nationale et faire parti des enseignants qui tenterons de faire bouger ce système défaillant. En attendant, je m’instruis, je lis régulièrement votre blog dont je m’inspire et je fais tout pour emmener mon fils vers le droit chemin…que dis-je, vers SON chemin et pas celui que les autres auront décider pour lui.
Merci et à très vite.
Camille et Olivier · 10 octobre 2016 at 9 h 37 min
Bravo pour ce que vous faîtes Fabienne… et tenez-nous au courant 😉
A bientôt
Lauriane · 10 octobre 2016 at 14 h 07 min
Bonjour et merci pour ce retour d’expérience !
J’adore votre blog et je le suis depuis quelques temps déjà.
Le papa de Lucie et moi sommes branchés sur l’éducation bienveillante et adorons votre blog ainsi qu’Isabelle Fillozat d’une manière générale.
J’ai une école Steiner Waldorf à coté de mon travail, donc nous nous y intéressons -malgré le prix un peu exorbitant- Lucie a 2 ans et demi et on va prendre rdv pour la rentrée soit de janvier, soit de septembre 2017… pour avoir plus d’infos dans un premier temps…
Vous devenez des pros de l’éducation, je me demandais si vous connaissiez cette méthode et j’aurai aimé un petit retour, sans aucune polémique bien sur ! soit par commentaire, soit peut-être en message privé : est-ce que vous connaissez, et est-ce que ce que vous mettez en place va dans ce sens, et enfin qq critiques de ladite méthode…
Merci d’avance et merci encore pour votre blog qui est vraiment génial
dge · 13 octobre 2016 at 21 h 02 min
Petite question:quelqu’un sur ce site a t-il lu les nouveaux programmes ? Cela éclairerait pas mal de vos » observations » assez empiriques, qui ne sont plus vraiment valables depuis la rentrée.
Pour information, la notion de BIENVEILLANCE y figure , ainsi que la manipulation pour apprendre « à son rythme » le plus possible dès la maternelle mais à poursuivre ensuite;
Sensibilisation au développement durable,
Parcours de suivi de parcours artistique, culturel et citoyen, qui suit chaque enfant sur toute sa scolarité et fait qu’il est unique pour chacun et retrace son chemin,
Evaluation des progrès et non pour sanctionner, ainsi que des activités qui croisent plusieurs disciplines d’enseignement, autant au collège qu’au lycée…
Lisa · 14 octobre 2016 at 9 h 31 min
Bonjour,
Je suis la maman de deux enfants de 2 ans et demi et de 5 ans et demi, qui ont été accueillis dans une crèche parentale, qui ressemble beaucoup au fonctionnement de votre nouvelle école, 19 enfants de 6 mois à 3 ans, avec des parents en association et qui participent à l’encadrement. Cela demande du temps et de l’énergie mais c’est un départ plus que positif dans la vie pour nos enfants et pour le lien parents/enfants! Notre plus grand est maintenant accueilli en jardin d’enfant municipal, avec un accueil bienveillant et un respect du rythme de l’enfant à moindre cout. L’année prochaine arrive le CP, nous avons du mal à projeter un projet d’école classique et pourtant nous n’avons pas les moyens d’autre chose, surtout que je dois reprendre le travail et le temps d’accueil de mes enfants risque d’être plus long qu’avant.
Votre projet d’école en association m’intéresse, pouvez-vous m’en dire plus? (statut, loi, coût, accréditation etc…)
Merci d’avance,
Lisa
Ony · 3 novembre 2016 at 1 h 04 min
Super article que je partage en tous points de vue étant donné que mon conjoint et moi avons également fait le choix de ne pas scolariser nos enfants 🙂
Une petite question sur la plasticité du cerveau, vous dites que c’est jusqu’à 5 ans? et uniquement? pourriez-vous développer?
Merci! 🙂
Pourquoi nous avons décidé de remettre nos filles à l’école (mais pas dans n’importe quelle école) ! - Les Supers Parents · 12 octobre 2017 at 9 h 51 min
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