La constance : ingrédient essentiel de l’autorité parentale
De nombreux parents le disent, être constant est la chose la plus difficile qui soit. Et c’est tellement vrai ! Il est si facile de fixer une règle puis de la laissez glisser lorsque vous êtes fatigué ou pressé.
Nous accueillons aujourd’hui Anne-Lise Andrieu, du Blog apprendre à être parents, qui va vous faire découvrir à travers cet article très détaillé pourquoi la constance est un des ingrédients essentiels de l’autorité parentale et comment garder le cap lorsque vous avez envie d’abandonner.
Lorsque votre enfant est jeune, il commence à apprendre les mathématiques simples. C’est
par le processus d’énumération – répétition qu’il apprend à compter. Au début, les additions et
soustractions simples sont les plus étranges concepts du monde pour lui. Mais peu à peu, il
commence à intégrer que deux et deux égale quatre, puis il s’appuie sur cette connaissance.
Regardons cela de cette façon : si deux et deux ne faisait pas toujours quatre, comment votre
enfant pourrait-il en apprendre plus ? Si les règles étaient fluctuantes, (si tel était le cas), il ne
pourrait pas apprendre à résoudre correctement des équations ou adapter ses connaissances
pour s’attaquer à des problèmes plus complexes. Cette méthode d’apprentissage est
appelée «internalisation» parce que votre enfant prend quelque chose de l’extérieur, qui devient
partie intégrante de lui.
La constance est impérative pour que les enfants apprennent à prévoir les choses. En
d’autres termes, si je peux prévoir que deux et deux égale quatre, puis-je prévoir comment
ma mère va agir si je pique une crise ? Puis-je prévoir comment va réagir mon père si je suis
en retard pour l’école ? Puis-je prévoir comment mes parents vont agir si je ne fais pas mes
devoirs ? Avouons-le, la prévisibilité est l’un des fondements de notre société. C’est pourquoi
nous sommes perturbés lorsque les trains ne sont pas à l’heure ou que la baby-sitter arrive
en retard. Pour les enfants, le manque ou l’absence de constance crée de l’anxiété.
Pensez-y de cette façon : que feriez-vous si votre patron était agréable un jour et plus du tout le
lendemain ? Que feriez-vous si il vous disait « bon travail » cette fois et puis «c’est inacceptable»
la fois d’après alors que vous avez effectué la même tâche exactement de la même manière ?
Ou si vos employés venaient travailler seulement quand ça leur chante ?
Les enfants ont besoin de prévoir que deux et deux font quatre, de la même façon qu’ils
ont besoin de savoir à quelle heure ils vont aller au lit, comment ils vont être traité s’ils
blasphèment, et ce qui va arriver s’ils ne font pas leurs devoirs. La constance est un outil
d’apprentissage puissant car quand quelque chose est conforme, l’enfant peut le répéter
et l’intégrer. Ca devient alors un automatisme.
Concrètement : Si un jour vous ne nettoyez pas votre chambre et que votre mère vous hurle
dessus : «Remets tout en place, je ne veux plus rien voir traîner » Et le lendemain, elle se
précipite et le fait pour vous. Puis, deux jours plus tard, elle hurle de nouveau sur vous. Puis le
samedi, elle le fait pour vous parce que des invités viennent manger. Qu’allez-vous apprendre ?
La plupart des enfants apprennent que s’ils supportent un peu les cris, finalement on finit par
faire pour eux. Sans constance, l’enfant ne sais pas comment ses parents vont réagir, il va
alors apprendre à vivre dans l’angoisse et la confusion. Il apprend que le monde n’est pas
prévisible et que les réponses de l’adulte ne peuvent pas être mesurées. C’est à cause de cela
que des traits de caractère différents se développent chez les enfants. Certains sont agressifs
et apathiques, tandis que d’autres sont calme et chaleureux. Certains d’entre eux grandissent
alors avec cette imprévisibilité, qui encore une fois, crée de l’anxiété. C’est enfants que nous
devons apprendre à gérer notre anxiété, donc cela est pénalisant pour leurs bien être. Et
malheureusement, souvent, ces enfants résolvent les problèmes en utilisant un comportement
inapproprié.
Pourquoi la constance est-elle si difficile à tenir pour la plupart des parents ?
Tout d’abord, les parents sont humains. Ensuite, c’est plus rapide de ranger la chambre de
votre enfant vous-même lorsque vous allez recevoir des invités que d’avoir gain de cause avec
votre enfant !
Je crois aussi que beaucoup de parents, sans aucune mauvaise volonté de leur part, n’ont
pas vraiment compris à quel point la constance est importante. Une majorité des familles sont
dans l’obscurité à ce sujet, il est donc important de faire passer le message pour leur donner
les outils dont ils ont besoin. Il faut leur expliquer que s’ils bataillent avec leur enfant pendant
deux jours parce qu’il ne fait pas ses corvées, alors ils ne doivent pas les faire à sa place les
deux jours suivants, puis le lendemain, le punir, … car dans ce cas là, l’enfant apprend que rien
n’est prévisible. Et si les choses ne sont pas prévisibles, votre enfant ne peut « internaliser » ni
la résolution de problèmes ni les compétences sociales. Il ne pourra donc pas intérioriser les
valeurs, les connaissances et les expériences nécessaires à modeler un comportement positif.
Encore une fois, l’intériorisation, l’énumération et la répétition sont les clés de
l’apprentissage. L’essentiel est de se rappeler que choisir l’opportunisme plutôt que la
constance a un effet sur le comportement et le caractère de votre enfant. La vérité est
qu’aujourd’hui, de nombreux enfants sont agressifs et destructeurs à cause du manque de
constance de leurs parents.
Quand on leur dit ou qu’ils comprennent qu’ils ne sont pas suffisamment constant, Il est courant
que les parents culpabilisent, se sentent abattus et accablés. Ils se blâment et se croient
mauvais parents. Parfois, ils blâment même leur enfant.
Mais voici mon point de vue : Je pense que la honte et les remords ne font qu’aggraver le
problème, ils faut donc aller de l’avant et commencer à être le plus constant possible.
Même si vous êtes épuisés, ou que vous ne voyez pas de changement tout de suite,
n’abandonnez pas. Rappelez-vous : Changer un comportement prend beaucoup de temps
et il faut une application constante des principes et des limites pour que les enfants
puissent les internaliser. Les enfants ne pensent pas comme nous, ils ne voient pas le monde de la même façon que les adultes.
L’esprit d’un jeune enfant ou d’un adolescent fonctionne très différemment du nôtre. Jusqu’à
environs 20 ans, l’esprit de l’enfant se développe. Si vous parlez à un jeune de 20 ans,
généralement, il veut la même chose qu’un adolescent de 16 ans : une voiture, un appartement,
une copine, un « super » ordinateur. Il n’a pas beaucoup “grandit”, il n’est pas encore adulte.
Alors que si vous lui parlez quand il a 30 ans, il vous dira qu’il veut la sécurité et la stabilité. Il
pense à économiser son argent, à investir dans les choses, et à son avenir.
Que pouvez-vous faire pour devenir plus constant ?
Appuyez-vous sur des principes simples et concrets. Par exemple,vous pouvez écrire les
règles que vous jugez appropriés, puis les instaurer chez vous. C’est efficace, car ainsi vous ne
laissez pas place à votre imagination ou à votre mémoire. Vous avez une liste.
Pour écrire votre liste, considérez les points suivants :
● A Quelle heure se couche votre enfant ?
● A Quelle heure votre enfant prend sa douche / son bain ? Combien de temps cela
prend-il ?
● A Quelle heure fait-il ses devoirs ? où ? Dans quelles conditions ?
● Quelles système de récompenses utilisez-vous ?
● Quelles conséquences découlent des comportements indésirables ?
Toutes vos règles doivent être écrites proprement sur une feuille. Lisez à haute voix cette liste
tous les matins. Vous pouvez penser que c’est fou ! vous dire : « Comment puis-je faire cela ?
Je vais me sentir ridicule. » Mais le concept de répétition et de renforcement est aussi
important chez les parents. Le processus de la lecture à haute voix va renforcer vos nouvelles
règles. Puis vous les mettez en pratique. Le jour viendra où vous n’aurez plus besoin de lire
votre liste, parce que vous l’aurez intériorisé. C’est un outil simple qui va vous permettre d’ être
plus constant.
La mise en place de vos nouvelles règles
Vous vous demandez peut être si vous devez immédiatement vous asseoir avec votre enfant et
lui dire qu’il va y avoir de nouvelles règles.
● Réponse : la première chose que vous devriez faire est de commencer à instaurer
vos nouvelles règles. Et surtout n’annoncez pas à votre enfant tous les changements
qui auront lieu, car si vous ne les suivez pas à la lettre, vous perdrez toute crédibilité.
En fonction de l’âge de votre enfant, attendez-vous à recevoir de la résistance. Jusqu’à cinq
ou six ans, se sera plutôt des colères. Si il/elle est plus âgé(e), ce sera des râlements et des
claquements de portes. Bien que ça vous déplaira sur le coup, ce sont des signes que vos
nouvelles techniques sont efficaces. Votre enfant peut les repousser, mais il se retrouve face à
votre constance.
Une fois que vous commencez à appliquer avec succès vos nouveaux principes, vous pouvez
commencer à parler à votre enfant des changements. Si vous avez un pré-adolescent ou un
adolescent à la maison, il est important de vous asseoir avec lui quand l’ambiance est détendue
et lui dire par exemple : “Je vais faire les choses plus régulièrement à partir de maintenant. Je
n’ai pas vraiment appliqué ce que je te disais jusqu’à présent et je ne suis pas à l’aise avec
la façon dont j’ai laissé les règles de vie de notre maison se délabrer. A partir de maintenant,
l’heure du couvre-feu est celle que JE décide. Si tu rentres deux minutes après le couvre-feu,
il y aura des conséquences. Si tu rentre à l’heure ou avant, il y aura une récompense. Ce sera
que tu pourras à nouveau sortir le samedi d’après. Ta chambre doit être propre. Tes devoirs
doivent être fait en temps et en heure. Tes notes doivent être maintenues à un bon niveau afin
que tu puisses sortir le week-end… »
Plus votre enfant est âgé et plus vous rencontrerez de résistance. Si votre enfant a entre quatre
et quatorze ans, il vous testera. Surtout, ne cédez pas, cela diminuera avec le temps.
● L’autre chose que vous devez vous demander c’est : « Mes attentes sont-elles
réalistes ? suis-je cohérent ?” Si vous êtes constant sur le coucher à 20 heures pour
un jeune enfant, c’est super. Si vous êtes constant sur le coucher à 20 heures pour un
enfant de 13 ans, vous devriez revoir votre jugement pour adapter vos règles à l’âge de
votre enfant.
Rappelez-vous, Votre rôle parental évolue au fur et à mesure que votre enfant grandit. Il faut
constamment réajuster, être flexible et ferme. En fin de compte, il n’y a pas de «secret»
concernant la constance, c’est juste votre volonté de parent à maintenir les limites et les
règles fixées. Les avantages sont que votre enfant va intérioriser vos règles et des valeurs au
fil du temps. Il va aussi apprendre à faire les choses après de simples rappels. Vos relations
seront donc moins conflictuelles.
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A propos de l’auteur de cet article
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Anne-lise Andrieu vous propose de retrouvez sur son blog des pistes de réflexion, ses conseils,
stratégies, techniques et méthodes ainsi que trucs et astuces pour devenir un parent éclairé, le
parent que vous souhaitez être. http://apprendre-a-etre-parent.com
14 Comments
Anne-lise · 23 mars 2012 at 17 h 07 min
Bonjour, si vous avez des questions ou besoin de précisions, n’hésitez pas.
Votre expérience et vos conseils sont aussi les bienvenues.
@ bientôt
Franck`- papa blogueur · 26 mars 2012 at 17 h 56 min
Merci pour cet article. Ma femme m’a maillé pour me le faire lire… une pierre jetée dans mon jardin ? Je pense que oui car selon mes humeurs, ma fatigue et la « forme » des enfants, je ne suis pas du tout stable d’un jour à l’autre.
Merci donc pour cette remise en question.
Camille et Olivier · 27 mars 2012 at 9 h 17 min
Nous avons le même problème Franck … difficile d’être constant « dans son humeur ».
Une idée : ajouter à la liste des règles et principes qu’Anne Lise nous suggère d’écrire et de relire chaque matin une ou deux phrases du genre « Je suis de bonne humeur, mes enfants sont adorables et je ne m’énerverai pas aujourd’hui »… c’est de la méthode Coué.
Nous allons tester !!
Anne-lise · 27 mars 2012 at 16 h 53 min
Effectivement, faire de l’autosuggestion positive, c’est un bon moyen d’être plus zen 😉
Après avoir testé, venez nous faire part de votre ressenti 🙂
Beaucoup de méthodes de développement personnel et de relaxation sont très efficaces pour apprendre à gérer nos humeurs. Il y a même des méthodes qu’on peut faire pratiquer aux enfants. Vous connaissez le livre « Exercices d’éveil pour petits chatons » de C. Gaudin, S. Rochas et Marc de Smedt. Si vous ne connaissez pas, je vous recommande. Je vais en parler très prochainement dans un article sur mon blog ! (Merci pour l’idée 🙂 )
Anne-lise · 27 mars 2012 at 16 h 42 min
Merci pour votre partage Franck 🙂
Ravie que cet article vous ai apporté matière à réflexion, vous verrez avec plus de constance dans vos façons d’être, vos enfants intègreront davantage les règles de votre maison.
N’hésitez pas à venir nous faire un petit retour de l’évolution dans quelques semaines.
@ bientôt
Karine · 14 avril 2012 at 15 h 22 min
Bonjour,
je ne suis pas d’accord. Les humains ne sont pas des machines, les règles ont le droit d’être fluctuantes en fonction de l’humeur des parents. Les enfants sont capables de s’adapter et de comprendre qu’eux-mêmes sont « normaux » si ils ne sont pas toujours d’humeur égale. Et qui plus est, à mon sens c’est plus riche pour un enfant de vivre dans un environnement où ses parents ne sont pas forcément d’accord sur tout : apprentissage de la résolution de conflit, du consensus, ou tout simplement que des gens peuvent vivre ensemble sans être en harmonie parfaite. Un couple qui affiche une ligne éducative unique et normalisée est souvent un couple au sein duquel le consensus n’est pas réel et où l’un des membres a réussi à imposer sa vision. Ce n’est pas forcément un modèle de parité…
Refuser le dictat de l’accord parfait sur tout, quand on est parent, c’est aussi leur permettre d’être eux-mêmes et de se libérer d’une injonction qui leur fait jouer un rôle dans lequel ils ne sont pas forcément très à l’aise…
Exemple concret : papa ne veut pas que bébé se salisse en jouant par terre, quand la mère qui accepte celà plus facilement est seule avec son enfant, quelle est la légitimité du « papa ne veut pas? »
Je renvoie au livre de Gordon » Parents efficaces au quotidien » qui montre bien à quel point, qu’on le veuille ou non, les « limites » sont fluctuentes et que si c’est bien expliqué aux enfants, ceux-ci en tire une richesse plutôt qu’une insécurité.
Anne-lise · 15 avril 2012 at 17 h 15 min
Bonjour Karine
Effectivement l’humain n’est pas une machine et loin de moi l’idée de véhiculer ce genre de propos !
Je suis également d’accord avec vous sur le fait qu’il est tout à fait normal et saint pour un enfant comme pour un adulte d’avoir des variations d’humeurs. D’ailleurs avoir une humeur constamment égale est à mon avis impossible.
Il en effet riche pour un enfant de voir que ses parents ne sont pas toujours d’accord sur tout, tout comme il est important de permettre à son enfant d’être en désaccord avec l’avis de ses parents. Ceci permet tout à fait les points que vous citez : résolution de conflit, … on peut même en ajouter : apprentissage des compromis, de la négociation, … etc.
Là ou il y a amalgame, c’est qu’en aucune manière mon article dit que les parents doivent être d’accord sur tout. Par contre, le message que je souhaitais mettre en avant c’est qu’il est important d’être constant sur les règles mises en place. Peut -être aurais-je du mettre davantage d’exemple.
Par exemple si les parents veulent apprendre à leur enfant qu’il n’a pas le droit de jouer dans la cuisine parce que c’est un endroit dangereux pour lui. Etre constant signifie que la cuisine doit tous les jours être un endroit ou il est interdit de jouer. c’est ainsi que l’enfant, à force de lui répéter, va intérioriser cette règle et ne plus aller jouer dans la cuisine, sauf quand il testera.
Si je reprend votre exemple, « papa ne veux pas que bébé se salisse en jouant par terre … » pour moi ce n’est pas une limite que des parents peuvent instaurer, puisque c’est un besoin vital de l’enfant.
Il faut différencier les règles = les limites et les préférences des parents.
Effectivement un enfant s’adapte parfaitement aux préférences de papa et aux préférences de mamans.
Il doit apprendre à accepter que parfois vous avez envie de jouer avec lui et à d’autres moments non, et ce genre de choses mais cela ne sont pas des règles, donc l’absence de constance ne va effectivement pas rendre insécure l’enfant.
J’espère avoir réussi à vous montrer la nuance des propos que je tiens dans cet article.
Merci de renvoyer au livre « Parents efficaces au quotidien » de Thomas Gordon qui est à mon avis un très bon livre auquel se référer quand son enfant à je dirai 5 ans et plus car avant beaucoup de choses dans la méthode Gordon sont difficilement réalisable.
Florence · 23 avril 2013 at 11 h 05 min
Bonjour,
Je découvre ce blog et c’est un des 1ers articles que je lis. Ca me parle bien cette constance surtout que je me rends compte, que je ne le suis pas… dans le rangement de la chambre. Pour l’avoir mis en exemple, je peux supposer que ce n’est pas anodin 😉
Je fais exactement ce qui est décrit et quand je prends sur moi pour ranger cette chambre car il faut bien au bout de plusieurs semaines faire le ménage, je culpabilise en me disant que je contredis la règle (demande) et que cela ne leur apprend rien. Et je suis dans l’impasse car je ne trouve pas de solutions, d’idées pour 1) leur faire comprendre sans m’énerver, punir que la chambre doit être rangée pour le nettoyage ; 2) prendre sur moi pour ne pas le faire à leur place.
Comment faire aussi pour être constant quand le conjoint n’aide pas (genre, lui non plus ne fait aucun effort pour ranger les affaires notamment les siennes à leur place) ? Vous avez déjà rencontré cette situation ?
Merci pour votre article et vos conseils
Maud · 14 novembre 2013 at 17 h 54 min
Bonjour,
Voici un article ( un de plus ), très intéressant !
Je suis tout à fait d’accord pour maintenir de la constance dans ses propos, impliquant que les parents aient eux aussi la même constance envers eux même ( n’est on pas le meilleur exemple ).
Cependant, je pense qu’elle devrait surtout concerner des éléments essentiels de la vie (notamment la sécurité) : tenir la main quand on traverse, mettre sa ceinture, ou bien … ne pas embêter le chien, lol, dégrader le mobilier…
N’y a t’il pas dérive à imposer l’heure du bain ? Et un temps qui lui ait imparti ? Que se passe t’il si l’enfant déborde sur son temps de bain ? Punition ? Peut être a t’il voulu finir ce qu’il faisait avant de se laver ? Ou autre ?
Et avec cette chambre toujours pas rangée ? Punition ? Peut être l’enfant se sait il pas par où commencer, où comment s’y prendre ? Peut être l’aider, le guider, sans tout lui faire, bien sûr… savoir comment est ce qu’il pourrait par la suite réussir à le faire seul.
Et l’ado qui rentre à 22h10, au lieu de 22h. Privée de sortie pour avoir dépassé de 10 min ? Peut être a t’elle une bonne raison ?
Bref, vous avez pû constaté que je n’était pas trop d’accord avec le système punition/récompense. Parce que je part du principe qu’à la base les enfants ne font pas les choses pour embêter les parents.
J’ai peut être mal compris le sens de votre article..
Je précise une fois de plus que je suis d’accord sur la régularité et la constance, mais n’oublions pas que la vie est faite d’exceptions, et que nos enfants ont aussi le droit respirer, pas juste entre 14 et 16h parce que nous l’avons décidé…
Désolée pour mon monologue 😉
sébastien · 23 décembre 2016 at 13 h 54 min
Bonjour
Je suis d’accord avec le principe de constance. Très souvent, une règle qui n’est pas respectée l’ait parce que nous avons nous-mêmes été défaillant dans le respect de cette règle.
D’où l’importance de hiérarchiser nos règles de fonctionnement. Comme Maud, je pense que les seules règles où il est absolument nécessaire d’être constant sont les règles liées à la sécurité de l’enfant, que celles-ci soit d’ordre physique, morale ou affectives.
Pour le reste, les règles changent avec le temps, les différentes expériences et l’âge de l’enfant. Chacun d’entre nous avons fait évoluer nos règles personnelles afin de nous adapter parfaitement à ce que nous vivons quotidiennement.
Merci pour cet article très intéressant.
@ bientôt
Sébastien
Angélique Mathieu · 7 février 2017 at 9 h 16 min
Ça peut être terriblement difficile de résister à ses enfants quand ils se mettent en colère contre nous!
Surtout avec des adolescents!
L’article parle de récompenses si l’enfant respecte bien les règles, comme par exemple de pouvoir sortir le weekend si ses notes sont constantes.
Mais est-ce que ça ne met pas une pression sur ses épaules ça non?
J’ai lu dans d’autres de vos articles, que l’enfant doit avoir de bonnes notes, avant tout pour se faire plaisir à lui et à ses parents.
Pas par intérêt. Non?
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