La jalousie du grand frère

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Raging kids - isolated

La relation entre Léo (7 ans) et sa petite sœur Lou (bientôt 3 ans) a toujours été parfaite !

Léo était jusqu’à présent le « grand frère idéal ». Il ne s’est presque jamais montré jaloux de sa frangine et a toujours été « aux petits soins » pour elle, allant jusqu’à la défendre vaillamment « tel un preux chevalier lorsque les manants de la piscine à balles lui faisaient des misères ».

Il a d’ailleurs aussi toujours été d’une gentillesse et d’une patience exemplaire, pendant la longue période du « terrible two » de Lou (sa phase d’opposition)… dont nous commençons à peine voir la fin (ouf !).

Depuis quelques mois pourtant ça a bien changé !

Nous n’en avons encore jamais parlé sur le blog, mais il faut que vous sachiez que Léo, notre grand (en fait mon grand, dont Camille s’occupe avec moi depuis qu’il a 2 ans et demi), ne vit pas 100% de son temps avec nous : nous l’avons à chaques vacances scolaires et de nombreux week-ends, mais il vit chez sa maman à Paris.

Depuis quelques mois donc, les disputes se multiplient et la maison devient parfois un vrai champ de bataille. Ils se cherchent mutuellement et bien entendu, lorsque l’un veut jouer, l’autre ne veut pas. A l’inverse, quand l’un cherche un peu de calme, l’autre est surexcité et vient l’embêter. Lou nous écoute à peu près désormais, mais Léo ne nous écoute (ou ne nous entend) plus lorsque nous lui demandons d’arrêter d’embêter sa sœur. Nous sommes même obligés de venir les séparer lorsqu’il risque (intentionnellement parfois) de lui faire mal.

Malgré toutes nos lectures et apprentissages pour arriver à les canaliser sans crier ni s’énerver… il faut avouer que nous avons du mal en ce moment.

Ce qui nous fait mal au cœur, c’est que nous sentons bien que Léo est jaloux de sa sœur… alors que cela n’avait jamais été le cas. Il refuse de l’embrasser ou de se faire embrasser d’elle (alors qu’elle en crève d’envie) et nous a même dit qu’il « ne l’aimait pas ».

Nous sommes un peu démunis face à son attitude et nous nous posons beaucoup de questions. Pour comprendre ce qu’il se passe d’abord, et ensuite pour trouver des solutions qui apaiseront la situation.

Pour être tous les deux passés par là, nous savons ce que c’est que « d’être l’aîné », de devoir partager papa et maman avec le ou les petits frères et petites sœurs. Nous savons aussi que la jalousie est parfaitement normale et que dans quelque temps, Léo sera ravi d’avoir une petite partenaire de jeu, prête à tout pour lui faire plaisir. D’ailleurs, il y a quelques jours, juste avant de repartir pour Paris, Léo est allé dire un secret à l’oreille de sa sœur… le soir, en se couchant elle nous l’a révélé : « il ma dit : Je t’aime ».

Il n’empêche que nous allons nous pencher sérieusement sur la question des jalousies et disputes entre frères et sœurs ! Il nous a été recommandé de lire le livre de Adele Faber et Elaine Mazlish « Jalousies et rivalités entre frères et sœurs ». Il est commandé. Mais en l’attendant nous avons fait quelques recherches sur Internet.

Voici un article de Christine Legrand, trouvé sur le site Internet de La Croix… avec nos annotations « en bleu ».

« Il est jaloux », « Elle est jalouse »

Quel parent n’a pas un jour prononcé ces mots. D’un air inquiet : on aurait bien aimé que nos enfants « s’entendent bien ». Ou d’un un air rassuré : il est « normal », puisqu’il est jaloux.

La jalousie fraternelle est un sentiment vieux comme le monde, qui a alimenté, depuis Caïn et Abel, de nombreux mythes. Elle s’inscrit depuis la nuit des temps dans cette ambivalence de haine et d’amour, qui caractérise la fratrie. « Fais-toi des amis ; les ennemis, le ventre de ta mère te les donnera », dit cruellement la sagesse populaire.

C’est l’un des tout premiers sentiments que l’enfant éprouve ou, comme le dit la psychiatre Sylvie Angel, « le premier mouvement émotionnel repérable dans la petite enfance », quand l’enfant découvre qu’il n’est pas pour sa mère l’unique objet d’amour.

Mais c’est aussi un sentiment évolutif, malléable qui nous accompagne toute notre vie. Et qui peut resurgir à différents moments de notre histoire avec plus ou moins d’acuité : les cabinets de notaire regorgent d’histoires de jalousies mal digérées qui se cristallisent, chez les frères et soeurs adultes, dans les conflits d’héritages, au moment du décès des parents.

« C’est une chose complexe et compliquée que la jalousie, souligne Sylvie Angel, et qu’on ne peut occulter ; elle fait partie de nous, même lorsqu’elle est fortement refoulée, déplacée, sublimée, intellectualisée. » En tout cas, elle n’est plus un « vilain défaut ».

Alors qu’elle a longtemps été considérée comme un sentiment inavouable et réprimé -« C’est pas beau d’être jaloux », disait-on aux enfants, ce qui a conduit bon nombre d’entre eux à la refouler-, la jalousie est aujourd’hui délestée de jugement moral. Elle est présentée par les psys comme un sentiment « naturel », inévitable, qui peut et doit s’exprimer sans honte. On lui a même découvert, à la lueur de la psychanalyse, des vertus positives et structurantes.

La psychanalyste Danielle Dalloz, qui lui a consacré un livre, explique : « Ce sentiment premier de l’être humain, qui émerge à partir du moment où la mère s’intéresse à quelqu’un d’autre que son bébé, l’aide à sortir de la dyade mère-enfant pour rencontrer l’autre. La première personne qui trouble cette dyade, c’est le père, mais la naissance d’un frère ou d’une soeur le réactive, en même temps qu’elle constitue une chance nouvelle de dépasser ce sentiment d’exclusivité de l’amour maternel. C’est difficile, précise-t-elle, pour un enfant de comprendre que sa mère peut l’aimer tout en aimant quelqu’un d’autre que lui, mais la plupart d’entre eux traversent bien cette épreuve-là. » À condition qu’on laisse cette jalousie s’exprimer.

Léo, à 7 ans, a dépassé ce stade. D’autant plus qu’il a sa mère en exclusivité lorsqu’il n’est pas avec nous.

Les psys sont en effet unanimes pour conseiller aux parents de « mettre en scène la jalousie plutôt que de la taire ». « Il est important que les enfants puissent dire leur jalousie, sans qu’il y ait un jugement négatif des parents », insiste Danielle Dalloz. Les parents sont invités à repérer chez leurs enfants ces jalousies qui se taisent ou se déguisent dans ces « gros câlins » faits au bébé au risque de l’étouffer, ou ces phénomènes de « régressions » bien connus des pédiatres.

« Au lieu de dire à un enfant jaloux : vous devez vous aimer, il vaut mieux lui dire : parle-moi de tes mauvais sentiments, afin d’incorporer dans leur psychisme ces sentiments négatifs », conseille également le professeur Marcel Rufo, pédopsychiatre.

C’est ce que nous avons fait récemment : nous avons laissé/aidé Léo à nous exprimer par des mots sa jalousie (pas devant sa sœur bien sûr… car cela l’aurait sûrement blessée) sans le juger, le réprimander ou chercher à lui faire entendre raison en niant son émotion par un « mais si tu aimes ta sœur ».

Nous lui avons demandé pourquoi il embêtait toujours sa sœur et il nous a expliqué qu’elle l’énervait parce qu’elle « chouine tout le temps » et que « vous vous occupez tout le temps d’elle ».

La question reste de savoir jusqu’à quelles limites on peut laisser ces jalousies s’exprimer. Car ces sentiments sont souvent empreints d’une extrême violence. Un enfant de 4 ans peut tenter d’étrangler son petit frère ; il peut penser « je veux que tu sois mort », et le dire. « On peut alors aider l’enfant à aller jusqu’au bout de cette pensée, suggère Nicole Prieur (4), philosophe et psychothérapeute, qui explique : Fraterniser, c’est accepter cette part de violence qui est en soi et l’accepter permet de ne pas avoir à l’agir. Mais il est très difficile de reconnaître sa haine : les frères et soeurs dépensent une énergie terrible à la refouler. C’est la leçon des mythes qui redeviennent actuels : reconnaître le crime fratricide pour ne pas avoir à le jouer. Il faut symboliser cette haine pour ne pas avoir à l’agir. »

Autrement dit, certains enfants doivent pouvoir « écrabouiller » leur frère ou leur sœur en pâte à modeler dans le cabinet d’un psy pour éviter de le faire dans la vie réelle. « Ce n’est pas facile à gérer, reconnaît Nicole Prieur, car si les parents ne doivent pas éviter la jalousie, ils doivent bien sûr poser des limites : respecter l’intégrité de l’autre, ne pas lui faire mal, le blesser, veiller qu’il n’y en ait pas un qui empiète sur le territoire de l’autre ; or il y a souvent, dans une fratrie, un enfant « autorisé » à le faire. »

La jalousie peut être aussi destructrice, comme le rappelle Danielle Dalloz, quand elle conduit à « se perdre dans des luttes et souffrances imaginaires et sans fin de ne pouvoir être l’autre ou d’avoir ce que l’autre a, au lieu de développer ce qu’on a ».

Il reste aussi que si la jalousie est « normale », elle n’est pas une fin en soi, insiste Nicole Prieur : c’est simplement un passage, une épreuve. Et si elle est importante à reconnaître, c’est pour pouvoir la dépasser. Car elle doit déboucher sur cette nécessité de faire place à l’autre. « Comment permettre à un autre d’exister, comment le reconnaître et le respecter dans sa différence », qui fait du lien fraternel un apprentissage de l’altérité. Dans sa version « dynamique et structurante », la jalousie permet alors à l’enfant de réaliser qu’il n’est pas le centre du monde ; elle lui apprend à partager, à commencer par l’amour de ses parents. Elle lui permet de faire l’expérience de l’autre qui possède des qualités ou des biens matériels qu’il n’a pas et l’aide à comprendre qu’« on n’est pas tous pareils ». À condition que ses parents ne prétendent pas (et c’est une de leur tentation) « faire pareil » avec tous. Car, rappelle Danielle Dalloz, « faire pareil » entretient la jalousie chez l’enfant, qui va sans cesse se comparer à l’autre.

Les enfants cherchent le chouchou

Le cœur des parents n’est pas un gros gâteau qui se partage à parts égales. Il serait illusoire de croire qu’on aime tous ses enfants de la même manière. « On passe notre vie, poursuit Marcel Rufo, à faire semblant de les aimer autant, or les enfants ne sont pas dupes et cherchent le chouchou. » Un parent peut avoir davantage d’affinités avec un enfant, et plus de difficultés relationnelles avec un autre ; et les enfants le savent, et souvent le disent, parfois très tard (« mon père a toujours préféré mon frère »).

Même si j’avais déjà lu plusieurs fois ce constat… je dois avouer qu’il me fait mal au cœur !! Je sais maintenant que j’ai (ou aurais?) des préférences envers tel ou tel de mes enfants… il m’est pourtant aujourd’hui absolument impossible de m’en rendre compte: Je les aime tous les trois… peut être (sûrement) différemment, mais je les aime aussi fort tous les trois. Ce qui diffère par contre dans notre cas, c’est le temps : nous en passons forcément plus avec Lou et Lili qu’avec Léo… C’est peut-être ça qu’il nous reproche.. ou qu’il reproche à sa sœur ?

En prendre conscience, cela ne veut pas dire se résigner et ne rien faire. « Se dire qu’on a plus de facilités avec un enfant qu’avec un autre, ça protège celui avec qui on en a moins, souligne Marcel Rufo. Être parent, c’est faire des efforts avec celui qui pose le plus de difficultés. » C’est aider chaque enfant à trouver sa place, en l’aidant à prendre conscience de sa valeur à lui et à l’accepter, en évitant « l’impudeur des comparaisons ». « Car chaque enfant est unique. Et à chaque nouvel enfant, nous sommes un nouveau parent. »

 

 

 

En résumé :

selon cet article, pour aider un enfant à « dépasser » sa jalousie nous pouvons :

  • Lui faire prendre conscience de sa jalousie
  • L’aider à l’extérioriser : exprimer oralement et physiquement si besoin (avec de la pâte à modeler !!)
  • Ne surtout pas chercher à « faire pareil », à donner la même chose aux frères et soeurs, sous prétexte que nous les aimons « pareil » ! (Il faut bien vous l’avouer… nous sommes pourtant tombés dans le panneau).

Dans un autre article, sur Doctissimo, voici quelques autres conseils qui me semblent être de bon sens :

  • Ne pas intervenir systématiquement car « en se disputant, ils apprennent à régler leurs comptes seuls et testent leurs limites. Cela pousse chacun à développer ses propres compétences. Ils s’apprécieront mieux plus tard en ayant chacun une personnalité et des qualités bien différentes. »
  • Partager une activité spécifique avec chaque enfant « cela évitera à l’un ou l’autre d’avoir le sentiment d’être le vilain petit canard, et l’aidera à acquérir une identité propre ».
  • Mettre en avant les qualités de chacun, en évitant les comparaisons.

 

J’ai tout de même hâte de recevoir « Jalousies et rivalités entre frères et sœurs » pour en savoir plus sur le sujet !

 

Et vous, vous les gérez comment les disputes et la jalousie de vos enfants ?

 

Cet article est notre troisième contribution aux Vendredi Intellos de Mme Déjantée.

 

  • Tous les article parlant des relations frères/sœurs sur les Vendredis Intellos sont LA. Nous allons d’ailleurs tester la « table des négociations » présentée par Elodie récemment
  • Notre article sur l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur est ICI.

24 Comments

Mathieu · 27 avril 2012 at 21 h 00 min

Merci pour ton article Olivier.
Sa parait d’autant plus bizarre qu’ils se ne disputaient pas auparavant ! Ils ont pourtant l’air si mignon. Qui aime bien châtie bien?
Je pense que les disputes entre frères et sœurs c’est tout à fait normal. Ce qui m’inquièterais, au contraire, c’est qu’ils soient sages comme des images!

En tout cas, mon astuce perso pour les disputes (et pas pour la jalousie par contre..) entre mes enfants, je les touche là où ça fait mal. S’il s’agit d’un objet: soit vous vous mettez d’accord, soit personne joue avec, et je le confisque. S’il s’agit d’une dispute dans laquelle sa en vient aux mains, c’est: soit vous vous arrêtez de vous disputer, soit vous n’aurez pas le bonbon ou le chewing gum… Pour moi, ça fonctionne assez bien ! 🙂

Au plaisir de te relire.

Mathieu

Camille et Olivier · 30 avril 2012 at 12 h 15 min

Hello Mathieu,
Rassures toi, ils sont loin d’être « sages comme des images ».
Merci pour tes astuces. Il faut néanmoins que nous trouvions des solutions pour les cas ou ils ne se disputent ni pour un objet ni pour un bonbon…

Maud · 3 mai 2012 at 15 h 06 min

Pas facile d’être parents… on a le même problème ici, avec Léo (3ans) et Noémie (1an)… sauf que ça commence bien plus tôt que chez vous ! c’est pas gagné… à la naissance ça allait plus ou moins, elle n’était pas « intéressante » donc il était encore presque le seul centre d’intérêt… mais depuis quelques mois, c’est l’enfer… un petit garçon tout mignon, si sage et si calme,qui se transforme en quelques mois, c’est vraiment nous faire culpabiliser de lui avoir donner une petite sœur… 🙁
Il lui fait aussi des câlins qui pourraient l’étouffer, dit souvent « je l’aime bien ma petite soeur » ou « c’est ma noémie à moi »… mais à côté de ça, si il peut la frapper en passant, la pousser, lui écraser les doigts par terre ! Il ne s’en prive pas… sans parler qu’il ne supporte pas qu’elle joue avec ses jouets, mais si elle est calme dans un coin à s’occuper avec un jouet à elle, il vient l’enquiquiner, lui chiper son jouet… c’est non-stop !

    Camille et Olivier · 14 mai 2012 at 14 h 41 min

    Cela doit être d’autant plus difficile qu’à 3 ans, votre Léo n’a pas encore conscience du « bien et du mal ».
    Nous allons très prochainement publié une synthèse du livre d’Adele Faber et Elaine Mazlish ou nous trouvons de très bonnes astuces et pistes à suivre.

    Breton · 12 octobre 2016 at 20 h 27 min

    Bonjour, je suis exactement dans la même situation que vous actuellement : mon fils de 4 ans « tyrannise » sa soeur de 1 an, alors que c’est un petit garçon plein d’affection par ailleurs. Avez-vous pu faire évoluer la situation, s’est elle améliorée d’elle même où est ce pareil ? Merci beaucoup de votre réponse.

      Maud · 12 octobre 2016 at 20 h 37 min

      Oui, ça a beaucoup évolué depuis ! Le temps a passé , certes, mais je ne regrette rien aujourd’hui de leur écart d’âge, 2ans, car ils s’entendent très bien, jouent beaucoup ensemble, ne se disputent quasi jamais !! Ils ont aujourd’hui 7 et 5 ans… Oui ça passe vite! La période difficile a duré un peu, mais les choses se sont arrangées petit à petit. Quand elle a eu environ 2ans, ils ont commencé à jouer ensemble, je pense quand elle a commence à parler assez bien. Des qu’elle a eu 3 ans, les choses sont devenues bcp plus simples à la maison. La période la plus difficile est vraiment entre 1 et 3ans de la deuxième…
      Bon courage.

Karine du blog Réussir en famille · 10 mai 2012 at 19 h 22 min

Bonjour,

Dans le livre dont vous parlez ( Faber et Mazlich)
l’auteur nous demandait , à nous parents, de comparer la soeur ou le frère, comme si nous on nous imposait un amant, ou ne maitresse.

Nous réagirions comment à cette cohabitation à 3 ?

et l’enfant se pose la question : mais pourquoi ont-il eu besoin de faire un autre enfant ? Je ne leur plait plus ? Il ne m’aime plus ? Qu’est ce qu’il a de mieux que moi ?

Comme nous , adulte , on dirait : mais pourquoi a t-il besoin d’aller voir ailleurs ?

Voilà…cela m’avait bien marqué en lisant cela.

D’autre part, après avoir suivi cette formation Faber et Mazlich, j’applique la solution de résolution de problème: mes deux filles doivent ensemble trouver une solution qui convienne au 2 !
C’est assez marrant de voir comment cela fonctionne :
– au début, elles se disputent encore plus, mette la faute sur le dos de l’autre = défouloir émotionnel
– ensuite, apaisement et comme elles savent qu’elles doivent trouver une solution pour continuer leur activité, elles en trouve une.

Je veille cependant de loin à ce que aucune des 2 mette une pression sur l’autre !

A bientôt
Karine
du blog http://reussir-en-famille.com/

Pour mes

agnes · 16 octobre 2012 at 13 h 07 min

je viens de découvrir votre site et votre article sur la jalousie
à la maison c’est un peu le monde à l’envers..
j’ai un garçon de bientôt 3 ans et une fille de 1 an 1/2
pendant ma grossesse tout le monde s’inquiète un peu d’une nouvelle arrivé car pour les gens extérieur on me trouvé très fusionnel avec mon fils (qu’il appelé d’ailleurs mon greffon) en faite ils se sont rendu compte que c’était pareil avec ma fille ! je dirai plutôt que je faisais du maternage et surtout de l’éducation positive ( qui est très mal comprise je passe pour une baba cool !) bref c’est un autre sujet.
toujours est il que mon lorsque est venu voir sa petite sœur à l’hôpital ça a été un moment magique il l’a caresser lui à fait un bisous et à remis sa couverture délicatement..
bref le frère idéale !! et c’est toujours le cas nous avons nous aussi un preux chevalier :p
ce qui me chagrine maintenant c’est que c’est sa sœur d’1 an 1/2 qui est jalouse, elle le pousse, lui crie dessus, le griffe.
avant le : 2 enfants 2 bras 2genoux marchait bien je leurs partageait mon corps !!
mais maintenant la petite ne veut pas me partager..ni souvent partager ses jouets
dans ces moments c’est dure surtout qu’elle n’exprime pas bien encore ses sentiments..
pour régler une dispute j’essaye de faire preuve d’empathie et de reformuler ce qui se passe comme « je crois que ta sœur pour l’instant n’as pas envie de jouer au camion avec toi » ou quand c’est (rarement) l’inverse « il me semble que ton frère essaye de faire ce puzzle tous seul »..
poser des mots désamorcent beaucoup de situation je pense
il ont sinon une très belle relation et son très complice, j’espère que ça durera toujours ce lien fort
et j’espère que j’arriverai à comprendre la jalousie de la petite sœur envers son grand frère

aurore · 24 septembre 2013 at 11 h 57 min

Encore un très bon article ! Mes deux bonhommes (5 ans et 3 ans 1/2) passent leur temps à se chamailler pour des bêtises. Et le ton monte vite ! Ils rentrent pour un rien dans le « -C’est toi qui a fait ça ? -Non. -Si ! -Non ! -Si ! -Non ! » etc., jusqu’à ce que le grand (très émotif et qui a beaucoup de mal à garder ses nerfs) se jettent sur lui en criant…quant ce n’est pas le petit (très « rentre-dedans ») qui va lui donner un coup de pied.. Il y a tout de même du progrès car les coups ne sont plus systématiques ! (ouf ! 😉 Il faut juste intervenir avant que ça ne dégénère et leur faire exprimer leur colère physique autrement (dessin, défoulement sur un coussin etc.)
J’ai lu le livre de Faber et Mazlish et comme le dit Karine, la méthode « trouver ensemble une solution qui convienne eux deux » marche plutôt bien. Mais elle demande beaucoup, beaucoup, de patience, surtout les premières fois 🙂
Dans tous les cas, c’est toujours rageant de voir ses enfants se disputer ainsi (voir se taper ou se dire des choses horribles) alors que l’on n’a vraiment pas l’impression d’avoir des comportements qui exacerbent leurs jalousies respectives…Encore une fois, parent c’est un vrai boulot !! (si on veut bien faire les choses…)

Camille et Olivier · 24 septembre 2013 at 12 h 13 min

Merci pour votre commentaire Aurore !
Et bravo pour votre blog que nous venons de découvrir ! Nous l’avons ajouter dans la liste de nos « sites de références Montessori » !
A très bientôt

    Michel · 1 septembre 2014 at 9 h 37 min

    Bonjours, mon cas a moi est peut etre un peu differend, j’ai deux filles de 15 et 18ans, nees de deux mamans differentes, separé deux fois… l’ainee vit avec moi depuis 3ans (depuis mon divorce) et aujourd’hui la cadette vient habiter chez moi elle aussi, Mailys (18ans) a beaucoup de mal a accepter cette intrusion et Camille (15ans), elle, a du mal a trouver sa place, je suis un pere tres aimant et un peu depasse (pour la 1ere fois) par les evenements… j’aimerais tellement arriver qu’elles arrivent a etre a l’aise toutes les deux! en plus, pour l’instant, je vis ds un 2 pieces et elles doivent partager la meme chambre..! (le temp pour moi de trouver nouveau logement plus spacieux). j’essaye de ne pas trop me meler de leur relation mais c’est pas facile… merci pour vos conseils!!!

maeva · 15 juillet 2015 at 12 h 07 min

Bonjour, je me présente je m’appelle Maéva j’ai 15 ans j’ai une soeur de 11 ans et a longueur de journée elle me lance des pique et moi je fais comme si que je n’entends pas mais part moment j’ai envie de lui dire arrête mais je n’ose pas de peur qu’elle me tape comme elle le faisait il y a un moment elle devait avoir 10 ans.Ma sœur depuis petite a toujours eu un caractère insupportable elle était dur envers moi elle me montrais son point au début c’était drôle car elle n’avait que 4 ans mais après c’est devenu lourd a supporter.Parents divorcée je me demande si sa ne joue pas avec car elle n’a jamais connu son vrai père mais moi oui je l’ai connu mais il était préférable pour ma sœur de ne pas connaître son vrai père pour des raisons que je n’ai pas envie d’expliquer.Je ne sais pas si elle est jalouse car j’ai relations fusionnelle avec ma mère et du coup elle m’en fait voir de toute les couleurs je ne comprends pas tout je n’aie que 15 ans et je n’ai jamais fait ma crise d’adolescence et elle j’ai l’impression quelle est en pleins dedans je vous demande juste de me donner quelque technique pour m’aider merci

Le Rire des Anges · 6 novembre 2015 at 7 h 23 min

Ha ha! Je suis « ravie » de lire ces lignes! Tout simplement parce que nous sommes dans le m^me cas et j’ai d’ailleurs un article en cours sur le sujet!
Chez nous c’est devenu très pénible de rester dans la même pièce qu’eux…
Le plus grand a 11ans et le plus petit 2,5 ans… Le plus grand vient pour les vacances et un week end sur deux!
Nous ne savons pas du tout comment le gérer…

Virginie · 24 novembre 2015 at 4 h 37 min

Bonjour à vous,

Merci pour votre article.
De mon côté, j’ai deux grandes filles de 8 ans et 5 ans et un petit garçon de 1 an.
J’ai tâtonné longuement pour trouver des solutions. Je me suis retrouvée maman célibataire durant un long moment et il a fallu que je trouve des solutions efficaces pour qu’il n’y ait pas d’échanges de coup.
Finalement, elles choisissent une petite tache ménagère que nous faisons ensemble : ainsi occupées elles ne peuvent pas se chamailler et l’autre à un temps tranquille.
Au moment critique du soir, une personne vient m’aider en jouant avec les enfants durant le temps du bain. Le fait qu’il y ait un tiers calme les choses. Je n’ai pourtant qu’un petit budget mais ça me semblait vital !
J’essaye s’organiser des activités avec des copains de leur âge à chacun sur le We.
En fait, je crois beaucoup au fait que la cellule familiale peut devenir toxique si on est trop ensemble. J’ai longtemps voulu l’harmonie et puis finalement en passant plus de temps avec d’autres personnes l’harmonie s’est mise en place plus naturellement. On se voit moins alors quand on se voit on en profite.
Et lorsqu’elles se chamaillent je leur demande de se séparer. Ma logique : « il arrive que l’on ne se supporte plus à des moments. Dans ce cas là il faut prendre un temps pour soi. » En général, elles me détestent moi, tentent de négocier, prennent un temps pour elles (souvent c 5 minutes) et se retrouvent avec joie. J’ai appliqué un peu ce que j’ai perçu dans mes moments en entreprise. Si les employés peuvent détester le chef alors ils s’entendent souvent entre eux. Alors j’ai accepté d’être « pas aimee » ou « méchante » à des moments. J’en suis venue à la sanction dans les cas extrême : manque de respect de l’autre (coups et insultes). Dans ce cas, je supprime un euro de l’argent de poche ou un dessin animé.
Et pour les partages de jeux, si c difficile, je propose qu’elles trouvent une solution ou je prends le jeu. Elles trouvent !
Reste quand même la grande qui (je pense par jalousie) cherche à contrôler sa soeur, elle propose des jeux..je crois que je vais demander de l’aide car dans ces cas là c’est sournois. Elle prend la place de la mere et dit quoi faire à sa petite soeur. Mais je pense que le problème à ce moment là c’est que petit frere prend beaucoup de place (il est dans sa période maman et je suis encore énormément seule avec les 3 enfants) et que je n’ai pas encore réussi à instaurer clairement un temps individuel avec chacune.
Néanmoins toutes les solutions mises en place ont permis d’améliorer énormément la situation.

Angélique Mathieu-Tanguy · 14 juillet 2016 at 16 h 08 min

Comment Léo vit cette situation de venir chez vous Camille et Olivier à chaque vacances scolaires et de nombreux week ends?

Comment se positionne-t-ils par rapport à Lou, Olivier? Du fait qu’il a une autre maison le reste du temps.

Muriel · 29 juin 2017 at 8 h 57 min

Bonjour,

Une situation un peu équivalente ici: je suis la maman de Lola, 4 ans et demi, et la belle maman à plein temps de Maelya 8 ans. Pas facile de se positionner déjà en temps que belle maman, alors quand la jalousie entre soeurs s’en mêle… Personnellement, j’ai depuis longtemps choisi d’accepter qu’on ne peut pas avoir la même relation avec tous ses enfants, et je le vis bien. Maintenant, lorsque mes deux filles se crêpent le chignon, j’essaie surtout d’être juste, et de leur expliquer les choses, les émotions de « l’autre »

Muriel · 4 juillet 2017 at 9 h 02 min

Bonjour,

Pour compléter ce que je disais la semaine dernière, j’ai trouvé un article « jalousie entre freres et soeurs comment en venir a bout » très intéressant sur un site d’éducation positive que j’aime beaucoup http://www.coolparentsmakehappykids.com/jalousies-entre-freres-soeurs-venir-a-bout/

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Résoudre les jalousies et rivalités entre frères et soeurs « Les Vendredis Intellos · 26 mai 2012 at 13 h 34 min

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La jalousie du grand frère « Les Vendredis Intellos · 29 juin 2012 at 17 h 02 min

[…] pas à venir lire la suite de cette article sur notre blog : http://www.supersparents.com/la-jalousie-du-grand-frere/ Fais passer!!TwitterFacebookJ'aime ceci:J'aime2 bloggers like […]

LA vidéo, pour comprendre la jalousie de l'aîné » Les Supers Parents · 17 septembre 2013 at 12 h 47 min

[…] le prolongement des deux précédents articles sur le sujet (La jalousie du grand frère et Résoudre les jalousies et rivalités entre frères et sœurs), voici une vidéo qui reprend le […]

Résoudre les jalousies et rivalités entre frères et soeurs » Les Supers Parents · 17 septembre 2013 at 12 h 49 min

[…] article fait suite à notre réflexion sur « la jalousie du grand frère », et nous publierons le résumé de la seconde partie du livre dans notre contribution aux […]

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